Rassurez-vous, malgré son titre, cette note n'aura aucune coloration mathématique (bien qu'elle soit la centième de ce blog) mais n'en est pas moins d'ordre quantitatif. Ma fille, qui a volontiers l'esprit taquin, étant en cela la digne héritière de son géniteur, celui qu'un professeur de latin avait surnommé Publius Dicax - si vous me suivez, vous aurez compris que je parle de moi - n'hésite pas à s'adjoindre les services complices de son compagnon pour se moquer de moi... Lorsque l'un et l'autre entendent un musicien ou un chanteur, à la radio ou à la télévision les voilà qui se mettent à m'imiter et à me faire dire : "Oh, mais je le connais, j'ai l'intégrale à la maison !". Ils n'ont pas tout à fait tort, je le concède volontiers, tant il est vrai qu'à partir du moment où je m'intéresse à un musicien, voire à un écrivain, je ressens le besoin de découvrir, sinon toute sa discographie, du moins le maximum de ce qui est disponible. Alors, oui, sous certains aspects, la Maison Rose ressemble un peu à la succursale d'un disquaire où les références, sous toutes formes, se comptent par milliers. On peut y écouter, je cite quelques exemples au hasard, tout Magma, tout Coltrane, tout Manset, tout Neil Young, tout Eric Clapton, tout Pink Floyd, tout Van Morrison, tout John Mc Laughlin, tout Henri Texier, tout Jimi Hendrix, tout Yes, tout King Crimson, tout Alan Stivell, tout Brassens, tout Brel, tout Gainsbourg, tout Trénet, etc etc... Et je ne parle même pas des Beatles, des Rolling Stones ni même du Grateful Dead, dont les enregistrements finissent par être impossible à dénombrer. Je suis ainsi fait, c'est une marque de respect pour les artistes que de ne pas se contenter de piocher un peu au hasard dans leurs oeuvres. Elles sont souvent le fruit de leur vie et de leur cheminement personnel et sont en cela de grandes et belles histoires. Alors quand c'est possible, oui ma fille, j'ai l'intégrale à la maison !