Boursouflé
Totalement surréaliste et presque nauséeuse, cette interview croisée des deux principaux prétendants à la présidence de la dispendieuse maison de retraite dorée qu’on appelle le Sénat. Le premier, ancien chef du gouvernement qui m’a toujours fait penser au personnage de Collignon dans le film «Amélie Poulain», explique à qui veut bien l’entendre qu’il est le bon candidat parce que le plus gaulliste. Ah ? Et ça veut dire quoi ? Quel rapport ? Gaulliste en 2008, quelqu’un peut éclairer ma lanterne ? Quant au second, la face rougeaude et la panse en avant, dont on nous certifie qu’il fut ministre, il soutient mordicus qu’il ne pratique pas le moins du monde le lobbying auprès de ses petits camarades. Non, non, il rend visite à ses amis, c’est bien normal. L’un et l’autre, en revanche, sont bien d’accord pour ne pas dire un seul mot sur l’archaïsme de cette assemblée endormie, ni sur le mode d’élection des sénateurs, qui appartient pourtant à un autre âge…
Commentaires
De Gaulle est mort depuis longtemps et je ne vois pas comment on peut encore être gaulliste à notre époque ?
Le Sénat restera encore longtemps "une dispendieuse maison de retraite dorée".... A moins que NS ne réforme tout à coup cette maison ?
Oui, mais je ne pense pas que notre Roitelet à tous ait envie de se priver d'une chambre qui lui est acquise.
Quant à la suppression du Sénat, je crois bien que même un référendum d'initiative populaire ne parviendrait pas à en venir à bout.
Il est plus facile, semble-t-il, de faire des économies en supprimant des postes d'infirmières dans les hôpitaux...
Alors s'il a en vue d'y aller plus tard, il ne fera rien du tout. Comme il ne sera jamais infirmier...
Elisa, Jesus et Mahomet aussi sont morts depuis longtemps; pourtant beaucoup se réclament encore d'eux...