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Vécu - Page 14

  • Energique

    Je crois qu’il y a chez moi une véritable incapacité à réussir dans quelque jeu que ce soit dès lors que celui-ci passe par l’utilisation d’une console vidéo. Je me rappelle ces heures pitoyables, c’était il y a bien longtemps maintenant, où mon Mad Jazz Boy de fils me ridiculisait lors de courses automobiles virtuelles empruntant tous les circuits de Formule 1 du monde entier. C’était au temps où les Macintosh ressemblaient à un drôle de Minitel en noir et blanc… Et voilà que ma Fraise de fille, en complicité avec Mr Fraise, ont voulu faire de Madame Maître Chronique et moi-même des experts ès Mario Party, un jeu de société très amusant où le hasard le dispute à l’habileté. Et si je m’accommode finalement assez bien du premier lorsqu’il me favorise, je reste très inquiet face à mes performances quand il s’agit de manœuvrer une voiture sur un circuit vu à l’envers ou de ramer sur un lac à la recherche d’une île convoitée. En revanche, nous, les deux hommes de la soirée, fûmes très admiratifs et impressionnés dès lors que mère et fille s’affrontèrent dans une fantastique compétition où toutes deux devaient très énergiquement secouer une cannette de soda pour en projeter le contenu moussant le plus haut possible…

  • Conversation

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    Photo : Jacky Joannès

    Petit clin d'oeil à un grand monsieur de la musique, Yochk'O Seffer. Ce hongrois adopté en 1956 par la France alors qu'il n'avait que 17 ans trace un chemin unique depuis de longues années, passant par Magma, Zao et cette Neffesh Music si vibrante qu'il continue de célébrer avec de jeunes musiciens : bientôt septuagénaire, il s'est prêté très amicalement au petit jeu de l'interview après le beau concert donné dans le cadre du Nancy Jazz Pulsations. Avec en mains une douzaine de questions notées rapidement sur une feuille (deux heures auparavant, j'ignorais totalement ce projet d'entretien), j'ai pu recueillir de beaux propos qui seront assez vite en ligne sur le magazine Citizen Jazz. Merci Yochk'O ! Et merci aussi à l'ami Jacky pour ses belles photos.

  • Fini

    dave_liebman.jpgLe rideau est tombé samedi soir sur le Festival Nancy Jazz Pulsations, qui fêtait en 2008 son trente-cinquième anniversaire. Avant de penser à un bilan un peu plus approfondi, c’est le moment de se remémorer quelques temps forts de la grosse dizaine de soirées auxquelles j’ai pu assister : la fougue prometteuse de jeunes musiciens, tels que les pianistes Tigran Hamasyan ou Yaron Herman ; les flamboyances du Mega Octet d'Andy Emler ; la vibration, entre Bartok et Coltrane, de la Neffesh Music de ce grand monsieur qu’est Yochk’O Seffer ; la grâce qui semble habiter la musique de Dee Dee Bridgewater depuis qu’elle a choisi de conjuguer le jazz et ses origines maliennes ; l’éternelle jeunesse de John Mayall qui, à 75 ans, joue le blues avec l’énergie des premières heures ; l’énorme concert du saxophoniste Dave Liebman (notre photo) qui a littéralement soulevé le Jazz Club de la MJC Pichon, plein comme un œuf d’un public chaviré de bonheur.

  • Couleurs

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    Je dois m'inventer mille raisons de ne pas détester l'automne et ses jours trop courts, sa nuit le matin et le soir, sa fraîcheur qui nous menace d'un hiver prochain, qui sera lui-même interminable. Il y a tout de même, sous nos yeux, quelques trésors éphémères qui n'appartiennent qu'à cette saison. Je peux en contempler quelques uns, chemin faisant...

  • Périlleux

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    Une drôle de conclusion visuelle était projetée sur grand écran à la fin de la présentation d’un ambitieux projet de travail présenté à nos services. Celui-ci, qu’on pourra résumer comme une démarche volontariste d’ancrage de l’environnement numérique dans notre quotidien professionnel, mais aussi de rationalisation de la diffusion des informations, suppose rigueur et participation de tous pour garantir sa réussite. Soit, on approuve l’idée bien volontiers. Mais l’image proposée – de petits personnages, c’est-à-dire chacun d’entre nous, assemblant les pièces d’un puzzle, suspendus au-dessus du vide – n’était probablement pas celle qu’il aurait fallu choisir pour convaincre l’auditoire du bien fondé de cette nouvelle démarche : la construction serait-elle sous la menace constante d’un effondrement et d’une dangereuse chute pour chaque personne s’y impliquant ?

  • Pioche

    Je viens de passer une journée plutôt enrichissante qui m’a permis de travailler avec un collègue et ami avant tout. Je trouve réconfortant de constater qu’il existe encore des êtres humains dont on sait qu’ils sont avant tout des êtres vivants ! Car si cet ami est un interlocuteur privilégié avec lequel je pourrai échanger conseils et pratiques sur la création d’un fichier XML et sa bonne incorporation dans le cadre de la réalisation d’un flux RSS, si je peux dialoguer avec lui sur l’évolution de nos pratiques professionnelles dans les années à venir et sur l’entrée en force des espaces numériques dans nos stratégies d’information, je peux aussi, et c’est essentiel, parler littérature, musique et randonnée avec lui sans avoir l’impression d’avoir en face de moi une autre personne. Un homme entier... Il se trouve aussi que cet ami de vingt ans fait partie de ceux qui, en trois mots, peuvent vous expliquer ce que, péniblement, vous avez tenté d’écrire sur votre blog en un texte interminable. «Tu peux piocher !», voilà qui résume parfaitement ma frénésie d’accumulation de musique dont je sais que je ne pourrai jamais l’écouter en totalité. Ben oui, c’est exactement ça : je peux piocher !

  • Flingueur

    Je n’ai pas les moyens physiques de mes ambitions. Tenez par exemple, au Livre sur la Place samedi dernier : j’étais en train d’échanger quelques propos courtois avec Benoît Duteurtre à qui je demandais une dédicace de son chouette bouquin «Les Pieds dans l’Eau», déjà évoqué ici. Et voilà qu’un type, se croyant seul au monde probablement, vient s’intercaler dans notre conversation pour bêler quelques félicitations à celui qui est également l’animateur d’une émission sur France Musique, Etonnez-moi Benoît. Suis-je invisible à ce point ? Pouvait pas attendre trois secondes le guignol ?
    Alors moi, je ferme les yeux. Soudain, j'ai grandi de dix centimètres et grossi d'une bonne vingtaine de kilos. Je m’imagine empoignant l’impoli par les deux revers de sa veste, je le porte à ma hauteur, je le nargue, je le méprise des yeux, juste avant de le projeter violemment en l’air, le plus loin possible, avant qu’il n’aille s’écraser bruyamment entre deux stands. Moi quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile. Aux quatre coins du chapiteau on va le retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle*. Puis je le termine en l’aplatissant méthodiquement à coups de pieds, parce que j'aime avant tout le travail bien fait et j'essuie négligemment sur mon T-shirt une petite tache de bave projetée là perfidement par ma victime.
    Puis je rouvre les yeux. Il ne s’est rien passé, mon IMC est toujours stable, aux environs de 21 et l’autre continue de m’ignorer, «Bêêê, bêêê, bêêê…», j’attends qu’il en finisse avec ses minauderies et je peux enfin terminer mon petit échange avec l’écrivain.

    * Chacun aura vite reconnu une citation de Michel Audiard, extraite du mythique "Les Tontons Flingueurs".

  • Nostalgies

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    Malgré la foule qui s’est agglutinée durant tout le week-end pour la trentième édition du Livre sur la Place sous le long chapiteau dressé Place de la Carrière à Nancy, j’ai pu extraire de mon sac le bouquin de Benoît Duteurtre, «Les Pieds dans l’Eau», acheté la semaine dernière, et lui quémander une petite dédicace. Quelques phrases échangées, trois ou quatre lignes sur la page de garde… où l’on voit que Maître Chronique est démasqué par un spécialiste de la nostalgie !

  • Superposition

    J’ai consacré tout récemment une soirée à l’écriture d’une chronique pour le magazine Citizen Jazz, niché dans mon petit repaire au deuxième étage de la Maison Rose : un bureau sur lequel est posé mon ordinateur, celui-ci diffusant la musique du disque sur lequel je planche. Je cherche les mots, je tourne  et retourne les phrases, j’essaie de retranscrire au mieux les émotions que je souhaite partager. Parfois même, je suis content de ce que j'ai réussi à produire. Et subitement, je me rappelle que lorsque j’étais gamin, je visualisais le travail que j’exercerais plus tard sous la forme d’une image finalement pas si éloignée : j’étais assis à un bureau, j’écrivais (mais à cette époque, pas de clavier ni de petit ordinateur blanc) et devant moi, une fenêtre ouvrait sur un paysage verdoyant.

  • Arithmétique

    C’est idiot. J’ai la fâcheuse manie de comptabiliser des choses qui ne mériteraient pas de l’être… Par exemple le nombre d’heures de musique que je peux stocker sur mon iPod : partant du fait qu’une conversion dans un format satisfaisant pour mes oreilles produit environ 80 méga-octets de données pour une heure de musique et considérant la capacité de stockage de la machine (160 giga-octets, soit 160 fois 1024 méga-octets), j’en déduis qu’une fois pleine, la bête pourrait me permettre d’écouter 2048 heures de musique en continu, soit plus de 85 jours, soit pour faire simple environ 3 mois. Pire encore, ma paranoïa naturelle me conduit à sauvegarder par prudence toutes ces données sur un disque externe dont la capacité est, elle, de 1 tera-octet, soit 1024 giga-octets, soit encore un potentiel d’écoute permanente avoisinant 1 an et demi. Par conséquent, si je décide aujourd’hui de me consacrer à 100 % à l’écoute de cette musique sauvegardée et si je fixe mon espérance de vie à 75 ans, j’aurai tout juste le temps de parcourir 17 fois ce vaste espace sonore. Je m’y mets tout de suite…

  • Témoignage

    Ce «blog-notes» quotidien fêtera demain son premier mois… Allez savoir si je tiendrai le rythme… Mais la motivation est bien là, parce que l’idée de sa conception est intimement liée à une autre, celle du petit bébé qui va naître au mois de mars prochain et dont je serai le grand-père ! Un bébé dont la maman est une certaine Fraise, que quelques-uns ici connaissent bien. Une fois passé le stade de l’émotion et de la joie, j’ai voulu offrir à ce petit être en devenir un moyen de mieux faire connaissance, plus tard, avec le papa de sa maman. Parce que finalement, lorsque je regarde dans mon propre rétroviseur, je m’aperçois que je connais en réalité bien peu de choses sur ceux qui m’ont précédé. Et que c’est en lisant les petits carnets où sont consignées quelques notes prises par ma mère, mais aussi sur d'autres par mon grand-père, que j’ai eu l’impression de m’approcher d’eux d’une façon beaucoup plus intime et plus juste.

  • Retour

    J’ai reçu vendredi un message assez touchant de Xavier Gagnepain, ce magnifique violoncelliste dont je m’étais fait l’écho du talent dans une note intitulée «Le violoncelle de l’âme», sur mon autre blog. A cette occasion, j’avais proposé ici même quelques minutes d’écoute du disque qu’il a consacré, aux côtés du pianiste Jean-Michel Dayez, à l’œuvre pour piano et violoncelle de Gabriel Fauré. En quelques lignes, Xavier Gagnepain me dit que mon texte l’a vraiment touché et qu’il est rare que son travail suscite un tel retour. Il s’excuse même d’avoir tardé à me répondre ! Au-delà de la vraie humilité qui transpire de ces quelques lignes, voilà une très forte incitation pour moi à ne jamais hésiter à écrire ce que je ressens vraiment face au travail d’un artiste, surtout si ce dernier est vivant ! Ce sera sans le moindre doute l’un des objectifs majeurs de mon espace d’écriture «digressif». Et une bonne occasion d’écouter une fois de plus ce disque inspiré !

  • Rayons

    Nancy se met à l’heure du vélo en libre service et le bébé se nomme VéloStan’Lib. Voilà une excellente nouvelle pour les habitants d’une ville qui, jusqu’à présent, n’a jamais été très inspirée dans l’aménagement de son plan de circulation urbain, mais qui semble aujourd’hui vouloir faire avancer ce chantier à grands pas. Il était temps : une seconde ligne de tramway est dans les cartons, la vitesse de circulation au centre-ville va passer à 30 km / heure, des parkings relais incitent à limiter au maximum la présence polluante des automobiles...
    Il n’en reste pas moins que les responsables de ce vaste projet devront vite revoir la copie des pistes cyclables, qui restent très dangereuses compte tenu du comportement de trop d'automobilistes et qui présentent souvent l'inconvénient fâcheux de ne déboucher sur… rien.
    Mais ces nouvelles possibilités de transport ne doivent pas faire oublier aux néo-cyclistes tout frétillants que le code de la route s’adresse aussi à eux et qu’il ne leur est pas interdit de respecter les piétons sur les trottoirs ni quelques règles de prudence élémentaires. Et qu’ils arrêtent, par pitié, d’arborer cet air niais au prétexte qu’ils viennent de découvrir la pratique du vélo…

  • Microclimat

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    Eurêka ! Je m’acharnais en vain sur la météo lorraine et j’avais tort. En réalité, je viens de comprendre que nous bénéficions ici d’un microclimat. L’avez-vous remarqué ? Lorsque vous découvrez une nouvelle région, il se trouvera toujours un (ou une) autochtone pour vous expliquer les bienfaits du temps très particulier qui y règne. C’en est presque mystérieux, au point que j’en finis par me demander si la France n’est pas une simple addition de toutes ces conditions climatiques locales. En Lorraine, c’est exactement la même chose : mesdames et messieurs, nous avons le bonheur de vous faire part de la naissance de notre microclimat et de tous ses avantages, qui sont innombrables : une végétation luxuriante, une terrasse quotidiennement lavée sans intervention de votre part, une harmonie des couleurs où le vert, dominant, vous apaisera et, cerise sur le gâteau, une économie substantielle sur votre facture d’eau.

  • Pluie

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    Un passage éclair à Verdun, ma ville natale. Il tombe des cordes, on se croirait presque en automne. Depuis que ma mère nous a quittés, je ressens un étrange malaise, comme si la ville, petit à petit, s’échappait de moi, comme si seuls les souvenirs me reliaient à cette cité chargée d'histoire. Ces souvenirs qui s’effacent, dont les contours sont chaque jour un peu plus flous.
    Mais je reviendrai, par un jour de grand soleil et en attendant, j’irai me promener chaque jour sur le beau site qu’un jeune verdunois consacre à la capitale mondiale de la paix. Faites-en autant, c’est un vrai bonheur.

  • Eveil

    Le principe de ce blog version «light» est simple, comme vous l’avez constaté : chaque jour, une note de quelques lignes voire une simple photographie sans commentaire. Si le temps consacré à la rédaction est court – cinq minutes tout au plus – la genèse d’un article relève d’un processus plus complexe, parce qu’il faut réussir à attraper au vol une idée qui vous traverse l’esprit, un propos entendu ici ou là, une scène observée et la fixer au plus vite sur le support disponible au moment précis où vous souhaitez la conserver, carnet, ordinateur ou… cerveau ! Surtout ne pas oublier de ménager l’avenir et la mémoire qui flanche tendanciellement, entretenir la santé de son cerveau avec une petite gymnastique quotidienne. C’est un défi que je me lance.

  • Coïncidence

    Une conversation tranquille autour d’une table, durant le week-end. Invité de la famille, un ami de notre fils, musicien comme lui, venu en Lorraine le temps d’un concert (cf. ma note intitulée «Dynamique»). Quelle n’est pas sa surprise de se rendre compte que je suis celui qui animait dans les années 90 à Epinal l’émission «Alligator Jazz Passion», pour le compte d’une radio dite libre (avant le rachat de sa fréquence par un groupe beaucoup moins libre…) et qu’il écoutait une fois par semaine ! C’était le temps de ses années lycée. Et nous devons aussi lui apprendre que la petite voix qui disait, le temps d’un jingle : «Dis p’pa, c’est quoi un alligator ?» était celle de son copain saxophoniste !

  • Dynamique

    Quand un tout petit village lorrain du Saintois brave un climat rarement favorable, quand son conseil municipal se plie en quatre pour installer durablement dans le temps des étés culturels et ludiques où se côtoient le week-end des artistes : peintres, sculpteurs, musiciens… pour le plaisir d’un public ravi de découvrir ces talents nichés dans un minuscule écrin de verdure… on applaudit, on en redemande ! Et voilà qu’on y retrouve encore Mad Jazz Boy en trio, pour un concert de plein air fort bien venu où les standards sont de la fête.

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  • Impromptu

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    Lunéville, son château Stanislas toujours convalescent après le grand incendie. Un parc, majestueux et presque ensoleillé. Et puis, tout au bout, un kiosque devant lequel plusieurs dizaines de personnes âgées attendent l’heure de la valse musette. Sur la petite scène arborée, des musiciens de jazz interprètent quelques standards, dans l’indifférence d’un public bavard venu pour entendre autre chose. Mad Jazz Boy, au saxophone alto, est de la partie, avec quelques amis.

  • Bricolage

    Je ne suis pas particulièrement doué de mes mains. En d’autres termes, je n’appartiens pas à la caste des bipèdes qu’on appelle les bricoleurs. Mais je me soigne avec l’entretien courant d’une Maison Rose qui nécessite quelques interventions de ma part. En ce moment, je suis un traitement léger à base de menus travaux de peinture et de robinetterie.
    Je me suis donc rendu dans l’un de ces temples du passe-temps favori des français pour effectuer quelques achats. Et là, j’ai dû me rendre à l’évidence : on peut bien me seriner que les femmes ont investi ce genre de magasins – j’en ai vu c’est vrai – il n’en reste pas moins qu’ici, le client dominant est mâle, bourru, il arbore un marcel et un bermuda pas très ragoûtants, il a toutes les peines du monde à adresser un sourire aux caissières, euh, pardon, aux hôtesses de caisse à qui il réclame sèchement une facture avant de payer et, cerise sur le gâteau en notre belle région, il est doté d’un accent lorrain à couper au couteau. Faut aimer…