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J’ai reçu vendredi un message assez touchant de Xavier Gagnepain, ce magnifique violoncelliste dont je m’étais fait l’écho du talent dans une note intitulée «Le violoncelle de l’âme», sur mon autre blog. A cette occasion, j’avais proposé ici même quelques minutes d’écoute du disque qu’il a consacré, aux côtés du pianiste Jean-Michel Dayez, à l’œuvre pour piano et violoncelle de Gabriel Fauré. En quelques lignes, Xavier Gagnepain me dit que mon texte l’a vraiment touché et qu’il est rare que son travail suscite un tel retour. Il s’excuse même d’avoir tardé à me répondre ! Au-delà de la vraie humilité qui transpire de ces quelques lignes, voilà une très forte incitation pour moi à ne jamais hésiter à écrire ce que je ressens vraiment face au travail d’un artiste, surtout si ce dernier est vivant ! Ce sera sans le moindre doute l’un des objectifs majeurs de mon espace d’écriture «digressif». Et une bonne occasion d’écouter une fois de plus ce disque inspiré !

Commentaires

  • Eh bien c'est l'occasion d'écrire ici combien j'ai apprécié ce disque - enfin je n'ai pas fini de l'apprécier, le passé n'est pas adapté!- et si Xavier Gagnepain lit ton blog il aura ce «retour»; je suis sûre Maître Chronique que tes compliments vont droit au coeur de ceux qui les méritent.

  • C'est vrai que c'est gratifiant d'avoir un écho des artistes eux-mêmes. Et c'est étonnant de constater leur humilité et de lire à quel point ce qu'on écrit est important pour eux. Je l'ai constaté ces dernier temps avec David Kleiner, Dave Hamilton et même Sammy Walker...

  • J'avais déjà ressenti cette humilité lors de différents contacts avec Henri Texier (contrebassiste) qui fait partie de ces artistes très talentueux mais qui on su rester d'une simplicité confondante. Je ne suis pas vraiment surpris de cette réaction de Xavier Gagnepain, quelque part, rien qu'à le voir et l'écouter, j'avais compris qu'il se plaçait en serviteur de la musique. Chapeau à tous ces gens !

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