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Musiques buissonnières - Page 41

  • Tonique

    herve_sellin.jpgL’histoire veut que Marciac New York Express soit le fruit d’une commande passé voici quelques années maintenant à Hervé Sellin dans le cadre du Festival de Marciac, sous la houlette de Wynton Marsalis. Quelle bonne idée ! En réunissant sous forme de Tentet une sorte de dream team du jazz actuel (citons, entre autres, les saxophonistes Sylvain Beuf, Stéphane Guillaume, Stéphane Chausse, le pétulant tromboniste Gueorgui Kornazov ou le très efficace Karl Jannuska à la batterie), Hervé Sellin, pianiste arrangeur chef d'orchestre, réussit le tour de force de nous proposer une musique qui possède cette faculté rare d’éclipser toutes les autres pendant un bon moment. Voilà du jazz gorgé de sève, d’une très haute tenue, servie par des musiciens au mieux de leur forme.
    On peut se procurer facilement ce très beau disque, par exemple ICI.
    En écoute, un extrait de «Les deux clochers»

  • Inépuisable

    rene_remond.jpgJe ne peux résister au plaisir de me replonger régulièrement dans la lecture du XXe siècle, écrit par le regretté René Rémond, grand historien français dont tous les travaux font autorité. Sixième et dernier volume de l’Histoire de France sous la direction de Jean Favier, cette somme couvre la période 1918-1995 sous l’angle socio-politique de notre pays. L’auteur y décortique avec précision et une incroyable acuité les mécanismes qui ont régi la France depuis la fin de la première guerre mondiale. D’une clarté éblouissante – c’est vrai qu’on le lit aussi facilement qu’un roman – «Le XXe siècle» est une mine d’informations unique. Et l’on regrette énormément la disparition de son auteur, en avril 2007, dont la voix et les analyses pertinentes nous seraient fort utiles en ce moment.

  • Penché

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    Sont bizarres les lyonnais, non ? Je me baladais tranquillement l’autre jour dans les rues de la capitale des Gaules lorsque j’ai aperçu cet homme qui tentait un drôle d’équilibre au bord du trottoir. Il est resté dans cette posture pendant un bon bout de temps, je n’ai pas osé lui demander si tout allait bien pour lui…

  • Salé

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    Je ne pensais pas revenir aussi vite sur le sujet des fautes d’orthographe, mais les circonstances l’imposent. Peut-être vos yeux auront-ils du mal à lire la première partie de la phrase… alors je m’autorise à citer notre ami Aldo : « Nos produits sont rigouresement sélectionnez, garanties par des normes très strictes. Depuis notre créations, nous avons refusés l’utilisation de la pâte congelée ». Dites-moi, mon cher Aldo, si votre pizza est aussi salée que la note que vous vaudrait cette copie, nous n’avons pas fini de nous relever la nuit pour boire. Et merci à Mad Jazz Girl qui a débusqué ce petit trésor d’imagination.

  • Prémonitoire

    Je viens de lire quelques pages du dernier numéro de Marianne, et tout particulièrement un article qui nous renvoie à quelques uns des gros titres que le magazine avaient mis à la une depuis pas mal d’années : tous annonçaient sans équivoque la tempête boursière qui secoue nos économies et met nos bourses en émoi. Et si malgré quelques années passées à l’Université en Sciences Economiques, je ne me sens pas qualifié pour commenter tout ce qui se passe, ce que je viens de lire m’inspire une réflexion qui concerne nos actuels dirigeants.
    Ceux-ci, en effet, seraient bien avisés de se demander où sont vraiment leurs ennemis et leurs amis ? Les premiers sont-ils vraiment ces journalistes dont la lecture des articles leur aurait pourtant été fort instructive ? Quant aux seconds, sont-ils à chercher parmi ces patrons de presse flanqués de leurs petits marquis bêlant leur prêt-à-penser, avec lequels ils entretiennent de fort étranges et presques incestueuses relations politiques ?
    Car si tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute, le flatté serait bien avisé de rester circonspect vis-à-vis de ses courtisans…

  • Chou

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    La météorologie lorraine, plutôt rébarbative selon mes critères de quinquagénaire chaque jour plus frileux, ne doit pas me faire perdre de vue le fait qu’en tant qu’habitant de la belle ville de Nancy, j’ai la chance – quasi quotidienne – de fouler du pied l’un des lieux que les globe-trotters de tout poil reconnaissent unanimement comme magnifique. La Place Stanislas est même, j’en suis certain, l’une des plus belles au monde. Je n’ai pas besoin d’être un voyageur impénitent pour le vérifier : je le sais, un point c’est tout. Et mon récent week-end à Lyon, ville dont il est évident qu’elle possède un cachet unique et un fort pouvoir d’attraction, ne me fera pas changer d’avis : d’accord, la Place des Terreaux mérite une visite, mais tout de même, soyons impartiaux et reconnaissons sans barguigner que notre place royale possède une majesté à laquelle nous sommes, ici, très sensibles. C’est elle la plus belle. Belle et coquette, devrais-je dire : parce qu’à peine avais-je le dos tourné pour me diriger vers le Rhône que ce haut lieu touristique en profitait pour se déguiser malicieusement en jardin potager. Aussi suis-je heureux de vous présenter une nouvelle variété de légume : le chou farceur.

  • Nocturne

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    A la (re)découverte de Lyon, une ville que j’avais très rapidement visitée voici une vingtaine d’années. Et ce magnifique jeu de lumières qui s’offre à nous, une fois la nuit tombée, quand nous accédons au cœur historique de la capitale des Gaules.

  • Travaux

    travaux_pratiques.jpgUn salut dominical à l’incomparable Albert Marcoeur, toujours bien entouré de ses frères, qui trace une drôle de route sur le chemin de la musique et de la chanson françaises. Assez loin, mais en apparence seulement, des explosions bouillonnantes et des délires de ses premiers albums au milieu des années 70, son nouvel opus appelé «Travaux Publics», faussement lisse, est un petit ovni qu’il n’est pas interdit de découvrir et qui nous rappelle que ce bourguignon sexagénaire est un magnifique tourneur de mots. Il est encore temps de partir à sa rencontre, j’en parle un peu plus en détail dans une récente chronique de Citizen Jazz.

  • Eternité

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    Au détour d’un sentier forestier, quelque part entre les villages de Vaudémont et Sion, sur la Colline Inspirée. Ici un être s’est éteint , voici longtemps, mais le beau soleil d’automne semble vouloir lui redonner vie. Silence...

  • Egyptien

    rocking_the_cradle.jpgL’histoire retiendra très certainement les années qui viennent de s’écouler aux Etats-Unis comme une période noire tant le bilan de leur actuel président paraît catastrophique : qu’il s’agisse d’économie, d’écologie, de sécurité, de société ou de diplomatie, il n’y aura rien à sauver de ces huit années. On frôle le désastre chaque jour.
    Voilà une raison de plus de me réjouir de l’arrivée, il y a deux jours dans ma boîte aux lettres, d’un bel objet en provenance d’outre-Atlantique : «Rocking the Cradle» est le témoignage sonore et visuel des concerts donnés les 15 et 16 septembre 1978 par le Grateful Dead en Egypte, au pied de la pyramide de Gizeh. Quatre heures de musique, avec en prime un DVD où l’on voit le groupe sur scène mais aussi en villégiature sous un soleil de plomb. Et un digipack malin qui déploie deux pyramides quand on l'ouvre. Un petit bonheur qui ne se refuse pas.
    Loin de moi l'idée de prétendre que tout était parfait là-bas il y a trente ans... Mais tout de même : l'écoute de ces belles minutes où les musiciens du Dead convient sur scène Hamza El Din et son Nubian Youth Choir pour un étonnant «Ollin Arageed» nous renvoie l'image d'un pays humaniste et ouvert aux cultures du monde, celle de l'Amérique qu'on aime.
    Il faut qu’elle revienne et chasse ses démons, y compris lorsque ceux-ci portent un jupon !

  • Perfide

    Alors qu’il patientait dans la cour de l’Elysée en compagnie de quelques uns de ses homologues hexagonaux, un journaliste anglais s’étonnait de constater que la France n’est décidément pas un pays comme les autres. Je le cite de mémoire : «Vos dirigeants expliquent que la France est bien protégée de la crise financière qui secoue le monde, mais ils sont convoqués à cinq heures du matin pour une réunion de crise». Etonnant, non ? Il faut vraiment être anglais pour avoir l’esprit aussi tordu…

  • Fautes

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    Pendant que les dirigeants de ce monde, pris au piège de la marmite infernale qu’ils ont laissé porter au-delà de l'ébulliton, essaient de sauver leurs économies en se servant des nôtres ; pendant que des pédagogues tentent de nous faire comprendre ce qui se passe entre les murs de nos écoles, je me livre à l’exercice qui consiste à décrypter les signes qui s’offrent à nous… sur les murs ! Et j’en appelle pour cela aux spécialistes du bâtiment et de l’orthographe !
    Pourront-ils m’expliquer ce qu’est un «chauffage basse température» ? Faut-il admettre que les acheteurs d’un T3 (ou plus) vont se les geler sévère en hiver ? L’appel est lancé, pourriez-vous avoir l'amabilité d'éclairer ma lanterne (basse consommation, évidemment) ?
    Tiens, et puisqu’on en est à lire cette belle affiche qui trône sur mon chemin depuis des mois, je m’autorise quelques remarques complémentaires : l’accent aigu sur la lettre «e» qui précède les deux «s» du verbe desservir est-il bien raisonnable ? Et pourquoi se payer le luxe d’un «c» excédentaire sur acoustique ?
    Pourtant, un panneau publicitaire, c’est une sacrée chaîne humaine, je suis bien placé pour le savoir : entre celui (ou celle) qui écrit le texte avant de le confier à son chargé de mise en page qui, lui, le passera à l’imprimeur, ce dernier se faisant un malin plaisir de ne pas exécuter son travail sans un bon à tirer né d’une ultime lecture, on reste un peu rêveur. Il y a décidément quelque chose de foutu au royaume des mots…

  • Géographique

    J’entends chaque matin sur France Inter, peu avant 6h30, une rubrique intitulée «Le Point Route». Ou comment on nous informe sur les difficultés à attendre ici ou là sur les routes de France. En réalité, je m’aperçois qu’il s’agit avant tout de recenser les accidents impliquant des camions : deux d’entre eux se sont heurtés violemment sur l’autoroute ; puis c’est un autre qui s’est couché au sol, probablement parce qu’il ne roulait pas assez vite ; ou ce troisième, dont les 32000 litres de fuel sont en train de partir en fumée. C’est la même chose tous les jours, ces accidents surviennent avec une précision digne de l’horlogerie suisse. Alors, mentalement, un peu comme un stratège militaire chargé de coordonner une action d’envergure, je me représente une carte de France sur laquelle je place les différents incidents au moyen de petites vignettes. Et je me dis qu’il faudra bientôt que je m’en procure une nouvelle car celle que j’utilise est bien surchargée…

  • Apparition

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    On dirait qu’elle a surgi de nulle part, au bord de la route qui nous menait sur la Colline Inspirée, hier matin. Mon voisin de voiture me certifie n'avoir rien vu. J'aime autant, c'est lui qui conduisait...

  • Bluesy

    gd_luxembourg.jpgJ’ai mis récemment la main (et l’oreille par la même occasion) sur un enregistrement inédit du Grateful Dead. Ce concert, enregistré pour Radio Luxembourg le 15 mai 1972 s’inscrit dans la vaste tournée européenne entreprise par le groupe cette année-là et qui avait abouti quelques mois plus tard à la publication d’un magnifique triple album ("Europe '72", suivi bien des années plus tard par un sompteux quadruple CD intitulé "Steppin' Out With The Grateful Dead").
    Bienfait des imperfections sonores et d’une balance un peu déséquilibrée parfois, ce concert printanier met particulièrement en valeur le travail de rythmicien de Bob Weir : aux côtés de Jerry Garcia, le guitariste est pour beaucoup dans la couleur sonore du Grateful Dead, il est bon de le rappeler. Mais ce disque est aussi un témoignage vibrant du rôle d’un membre fondateur du groupe, Ron Mc Kernan. Usé par l’alcool et autres substances nocives, ce chanteur harmoniciste organiste, qui était à lui seul l’âme «blues» du groupe, n’avait plus que quelques mois à vivre. Celui qu’on surnommait Pig Pen mourra en effet le 8 mars 1973, il n’avait pas encore 28 ans. Ses prestations sont ici très émouvantes, comme par exemple sur cette version de "Chinatown Shuffle".

  • Périlleux

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    Une drôle de conclusion visuelle était projetée sur grand écran à la fin de la présentation d’un ambitieux projet de travail présenté à nos services. Celui-ci, qu’on pourra résumer comme une démarche volontariste d’ancrage de l’environnement numérique dans notre quotidien professionnel, mais aussi de rationalisation de la diffusion des informations, suppose rigueur et participation de tous pour garantir sa réussite. Soit, on approuve l’idée bien volontiers. Mais l’image proposée – de petits personnages, c’est-à-dire chacun d’entre nous, assemblant les pièces d’un puzzle, suspendus au-dessus du vide – n’était probablement pas celle qu’il aurait fallu choisir pour convaincre l’auditoire du bien fondé de cette nouvelle démarche : la construction serait-elle sous la menace constante d’un effondrement et d’une dangereuse chute pour chaque personne s’y impliquant ?

  • Boursouflé

    Totalement surréaliste et presque nauséeuse, cette interview croisée des deux principaux prétendants à la présidence de la dispendieuse maison de retraite dorée qu’on appelle le Sénat. Le premier, ancien chef du gouvernement qui m’a toujours fait penser au personnage de Collignon dans le film «Amélie Poulain», explique à qui veut bien l’entendre qu’il est le bon candidat parce que le plus gaulliste. Ah ? Et ça veut dire quoi ? Quel rapport ? Gaulliste en 2008, quelqu’un peut éclairer ma lanterne ? Quant au second, la face rougeaude et la panse en avant, dont on nous certifie qu’il fut ministre, il soutient mordicus qu’il ne pratique pas le moins du monde le lobbying auprès de ses petits camarades. Non, non, il rend visite à ses amis, c’est bien normal. L’un et l’autre, en revanche, sont bien d’accord pour ne pas dire un seul mot sur l’archaïsme de cette assemblée endormie, ni sur le mode d’élection des sénateurs, qui appartient pourtant à un autre âge…

  • Pioche

    Je viens de passer une journée plutôt enrichissante qui m’a permis de travailler avec un collègue et ami avant tout. Je trouve réconfortant de constater qu’il existe encore des êtres humains dont on sait qu’ils sont avant tout des êtres vivants ! Car si cet ami est un interlocuteur privilégié avec lequel je pourrai échanger conseils et pratiques sur la création d’un fichier XML et sa bonne incorporation dans le cadre de la réalisation d’un flux RSS, si je peux dialoguer avec lui sur l’évolution de nos pratiques professionnelles dans les années à venir et sur l’entrée en force des espaces numériques dans nos stratégies d’information, je peux aussi, et c’est essentiel, parler littérature, musique et randonnée avec lui sans avoir l’impression d’avoir en face de moi une autre personne. Un homme entier... Il se trouve aussi que cet ami de vingt ans fait partie de ceux qui, en trois mots, peuvent vous expliquer ce que, péniblement, vous avez tenté d’écrire sur votre blog en un texte interminable. «Tu peux piocher !», voilà qui résume parfaitement ma frénésie d’accumulation de musique dont je sais que je ne pourrai jamais l’écouter en totalité. Ben oui, c’est exactement ça : je peux piocher !

  • Flingueur

    Je n’ai pas les moyens physiques de mes ambitions. Tenez par exemple, au Livre sur la Place samedi dernier : j’étais en train d’échanger quelques propos courtois avec Benoît Duteurtre à qui je demandais une dédicace de son chouette bouquin «Les Pieds dans l’Eau», déjà évoqué ici. Et voilà qu’un type, se croyant seul au monde probablement, vient s’intercaler dans notre conversation pour bêler quelques félicitations à celui qui est également l’animateur d’une émission sur France Musique, Etonnez-moi Benoît. Suis-je invisible à ce point ? Pouvait pas attendre trois secondes le guignol ?
    Alors moi, je ferme les yeux. Soudain, j'ai grandi de dix centimètres et grossi d'une bonne vingtaine de kilos. Je m’imagine empoignant l’impoli par les deux revers de sa veste, je le porte à ma hauteur, je le nargue, je le méprise des yeux, juste avant de le projeter violemment en l’air, le plus loin possible, avant qu’il n’aille s’écraser bruyamment entre deux stands. Moi quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile. Aux quatre coins du chapiteau on va le retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle*. Puis je le termine en l’aplatissant méthodiquement à coups de pieds, parce que j'aime avant tout le travail bien fait et j'essuie négligemment sur mon T-shirt une petite tache de bave projetée là perfidement par ma victime.
    Puis je rouvre les yeux. Il ne s’est rien passé, mon IMC est toujours stable, aux environs de 21 et l’autre continue de m’ignorer, «Bêêê, bêêê, bêêê…», j’attends qu’il en finisse avec ses minauderies et je peux enfin terminer mon petit échange avec l’écrivain.

    * Chacun aura vite reconnu une citation de Michel Audiard, extraite du mythique "Les Tontons Flingueurs".

  • Incorrigible

    Intéressant débat entendu la semaine dernière sur France Inter, qui opposait deux chroniqueurs chargés d’évoquer la crise gigantesque qui secoue le monde de la finance internationale et, de fait, nos économies. Dominique Seux (tendance boursicoto-néo libérale) expliquait à son contradicteur (Bernard Maris, dont la sensibilité est nettement plus à gauche) que ce qui se passe actuellement n’est pas, je le cite, «une crise du système mais une crise dans le système» et qu’il s’agit là, je cite encore, «d’un processus darwinien, de sélection naturelle». Ben voyons… Autrement dit, selon cet exégète du moins d’Etat, voire du pas d’Etat du tout, on ne saurait imaginer un autre système pour régir notre monde que celui qui sévit actuellement et dont les dégâts sont gigantesques, chacun pourra vite le mesurer. Même lorsque les banques d’investissement américaines – symboles de cet ultralibéralisme sauvage – viennent pitoyablement frapper à la porte de l’Etat en question et de sa Réserve Fédérale pour leur sortir la tête de l’eau. Petit vermisseau de contribuable, laisse donc les spéculateurs engranger les bénéfices quand tout va bien, sache qu’il n’existe aucune alternative à ce système pervers, mais qu’on te videra les poches pour lui sauver la mise… Puisqu'on te le dit !