Dérivés
Ce qu’on n’a pas tardé à appeler la «Obamania» est un mouvement qui ne laisse pas de surprendre. Outre Atlantique, il y a de bien bizarres ralliements comme celui de l’incomparable Sarah Palin faisant son offre de service au futur président (pour parodier Audiard, elle ose tout, c’est même à ça qu’on la reconnaît) ; du côté de chez nous, le ministre des affaires étrangères, pourtant farouche défenseur de la guerre en Irak découvre énormément de qualités à ce quadragénaire qu’il a néanmoins trouvé «coloré». Bien entendu, un mouvement suscitant toujours son contraire, les premiers textes dissonants se font jour dans la presse et nous rappellent par exemple que la présence d’un démocrate à la Maison Blanche peut aussi être synonyme de guerre dans l’histoire des Etats-Unis… Bref, le petit monde de la presse peut se réjouir car le débat, loin d’être terminé, fera vendre encore beaucoup de journaux dans les semaines et les mois à venir. N’empêche, il y a aussi de sympathiques petits clins d’œil… comme cette fausse pochette de disque, parodiant l’esthétique du label Blue Note, ici rebaptisé Blue Vote. L’effet est garanti, c’est plus vrai que nature. Il faut dire aussi qu’on imaginait assez mal le calamiteux Bush dans les habits d’un jazzman imprégné de l’âme du blues.
Jazz Magazine
On pourrait s'imaginer qu'avec la tenue de ce blog light et quotidien, j'ai passé aux oubliettes l'idée de m'adonner à mon vice favori : l'écriture de textes longs, aux phrases alambiquées, par lequel j'essaie de m'opposer dans la limite des mes modestes moyens aux pratiques courantes de notre époque qui nous refusent l'essentiel, à savoir la possibilité de prendre notre temps. Eh bien non ! Certes, les productions sur
Dans un récent numéro de Marianne, un chroniqueur littéraire s'en est pris assez vertement à Jean-Marie Le Clézio, dégommant son dernier livre, "

Bon moment de lecture avec «Les pieds dans l’eau», un bouquin signé
J’ai commencé dimanche la lecture de «Waltenberg», un premier roman écrit par Hédi Kaddour en 2005. C’est en bavardant avec mon libraire de Royan que j’avais eu envie d’acheter ce bouquin dont les premières pages, écrites dans une langue magnifique, donnent envie de le dévorer tout en vous faisant redouter que sa lecture ne s’achève trop rapidement. Heureusement, c’est un bon gros pavé, je n’en suis pas au bout !