Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu - Page 11

  • Enraha

    be_happy.jpgPuisque j’évoquais hier le film «Be Happy», j’y reviens aujourd’hui volontiers. Voilà une magnifique surprise en effet : l’histoire de Poppy (interprétée avec jubilation par Sally Hawkins), jeune femme bouillonnante qui met un point d’honneur à tenter de répandre le bien et une certaine idée du bonheur tout autour d’elle. En contrepoint se dessine une image de l’Angleterre aux prises avec ses difficultés : racisme, intégration, précarité, frustrations. On sort de ces deux heures en ayant fait le plein d’énergie, et l’on est soulagé de ne pas avoir à subir d’incroyables leçons de conduite sous la férule d’un moniteur d’auto-école un tantinet névrosé (formidable Eddie Marsan)… et amoureux, pas plus qu’on ne souhaite prendre la place du beau-frère de l’héroïne.
    Un mystère demeure toutefois : pourquoi ce film qui s’appelait «Happy Go Lucky» en Angleterre devient-il «Be Happy» une fois arrivé en France ? De toutes façons, il est à voir en version originale, tout doublage serait pour lui un vrai massacre.

  • Intense

    friant.jpg
    Cette jeune nancéienne, peinte par Emile Friant en 1887, vous attend aux Musée des Beaux Arts de Nancy. Son regard, d’une précision photographique, est particulièrement fascinant. Les «locaux» reconnaîtront sans peine le bas de l’Avenue de la Libération et, à l’arrière-plan, perché au sommet de la colline dite du Haut-de-Chèvre, l’ancien couvent de la Visitation .
    Une visite s’impose d’autant plus que ce Musée, situé sur la Place Stanislas – lieu magique – vous réservera quelques autres magnifiques surprises signées Matisse, Picasso, Maillol, Manet, Monet, Dufy, Bonnard, Vuillard, Derain, Rubens, Utrillo, Poussin… pour n’en citer quelques uns.

  • Inspirée

    vaudemont.jpg
    La Lorraine est belle, aussi ! Quelque part du côté de la Colline de Sion, le village de Vaudémont, ses paysages et sa lumière un peu magiques. Découverte hautement recommandée...

  • Décadanse

    Tiens, aujourd’hui, j’endosse le costume du vieux con… J’ai regardé d’un œil distrait à la télévision un documentaire consacré au «spring break». Qu’est-ce donc ? Pour faire court, prenez des étudiants par centaines venus des quatre coins de la planète : ils décident de se rassembler aux Etats-Unis du côté de Panama City pour picoler, se défoncer, vomir, manger une infâme fast-bouffe, se sauter les uns sur les autres en tenue légère voire sans tenue du tout, passer des nuits entières dans des boîtes parfaitement contrôlées par un homme d’affaire cynique et avisé. Pour finir leur séjour dans un état lamentable, le portefeuille vide, l'oeil hagard. On frémit en entendant un jeune français - au look école de commerce - appeler de ses vœux l’importation d’une telle manifestation dans notre pays, parce que l’on devine que ses désirs seront bientôt satisfaits. Il y a là quelque chose qui évoque une décadence de nos sociétés occidentales. Affligeant.

  • Confusion

    Je ne comprends pas. La visite du Dalaï Lama en France la semaine dernière était-elle de nature religieuse ou politique ? Si l’hypothèse spirituelle est la bonne, que viennent alors faire dans cette histoire un ministre des affaires étrangères, sa secrétaire d’état, des députés ou encore un préfet puisque notre république est constitutionnellement laïque ? Mais s’il s’agit d’une visite à caractère politique, comment expliquer alors le rôle de cette «émissaire» du président de la république, dont la légitimité est plus que contestable ? Je pressens bien qu’il faut faire comme si sans faire vraiment, pour ne pas fâcher un gros pays avec lequel nous sommes en affaires et qui manie le chantage avec un large sourire diplomatique. Mais si je suis capable, moi citoyen ordinaire, de subodorer les ressorts contractuels de cette histoire, comment imaginer que les dirigeants de ce même pays puissent se laisser mener en bateau ?

  • Mural

    mur_graffitis.jpg
    Slogans libertaires, mots d’ordre anarchisants (oxymore ?), mots venus de nulle part mais aussi petites annonces à caractère très pornographique, affichettes n’ayant visiblement pas trouvé leur place ailleurs, graphes, tags façon ghetto américain illisibles pour le citoyen lambda que je suis… Ce mur devant lequel je passe chaque jour est un bonheur de lecture renouvelé grâce à la présence d’esprit de quelques employés communaux qui ne manquent pas, dès que le besoin de place se fait sentir, de fourbir leur pistolet à peinture et d’effacer ce «télécran» grandeur nature avant sa renaissance permanente.

  • Gris

    ciel_gris.jpg
    J’entends dire ici et là que j’ai tendance à m’acharner sur le climat lorrain. Peut-être qu’on a raison de me le faire remarquer. N’empêche… Se lever le matin, ouvrir la fenêtre de sa chambre et contempler ce ciel de plomb… J’invente rien, non ?

  • Attachant

    Sorti presque en catimini durant l’été, «Les Murs Porteurs», réalisé par Cyril Gelbat, jeune cinéaste de 27 ans, est un film sensible et juste qui mêle sourires et larmes sans jamais tomber dans la mièvrerie. C’est une histoire de vie, celle d’une famille juive et de sa mémoire qu’il faut préserver malgré le temps qui passe et la maladie qui avance. Miou-Miou et Charles Berling sont épatants. Les autres aussi d’ailleurs…

  • Religieux

    sainte_chapelle.jpg

    La Sainte Chapelle. D’abord s’asseoir. Puis essayer de comprendre. Compter les vitraux et, à l’intérieur de chacun, les rangées de bas en haut. Repérer ensuite, de gauche à droite, pour chaque niveau, les lancettes (qui sont les divisions verticales de chacun d’entre eux). Puis découper visuellement une lancette en quatre parties, gauche, droite, haut, bas, sans oublier leur intersection centrale. C’est là qu’une histoire se raconte, avec ses personnages et ses événements.

    Se rendre compte que tout l’Ancien Testament, de la Genèse à la vie du Christ, est ainsi sous vos yeux. Travail titanesque de toute beauté, que ne perçoivent pas toujours les nombreux touristes qui s’agglutinent, le temps d’un coup d’œil, d’une photographie et d’un départ bruyant en exhibant leurs sandalettes et leurs tenues inadaptées à la beauté du lieu.

     

  • Mystique

    hantai.jpg
    Pendant un an, c’était en 1958, le peintre Simon Hantaï a écrit chaque jour sur une toile immense des lignes d’écriture à peine lisibles à partir de textes liturgiques ou philosophiques, à la manière d’un scribe médiéval. Ce tableau, dont on voit ici un tout petit fragment, s’appelle «Ecriture rose». Allez donc vous perdre un jour dans cette quête mystique, au Musée Georges Pompidou, le temps d’un voyage unique.

  • Baladeur

    parisaout.jpg
    Sans truquage ni retouche… Paris au mois d’août, entre balades à pied et visites de musée. Quelqu’un saura-t-il me dire d’où j’ai pris cet instantané ?

  • Convivial

    domino_rochefort.jpg
    L’ambiance bistrot comme on l’aime, à Rochefort. Accueil souriant, cuisine soignée comme à la maison, service rapide, prix raisonnables. La vie quoi…

  • Enfance

    La maison de Pierre Loti, à Rochefort, est le reflet assez fidèle de son propriétaire, imprévisible et fantasque, toute en démesure. On passe d’une salle à manger convertible en théâtre à une pièce moyenâgeuse pour finir dans une mosquée, où l’écrivain célébrait son pays de prédilection, la Turquie. Craignant la vieillesse et le temps qui passe, Pierre Loti disait que le meilleur remède contre ces deux maux consistait à garder son âme d’enfant. On approuve…