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  • Inépuisable

    rene_remond.jpgJe ne peux résister au plaisir de me replonger régulièrement dans la lecture du XXe siècle, écrit par le regretté René Rémond, grand historien français dont tous les travaux font autorité. Sixième et dernier volume de l’Histoire de France sous la direction de Jean Favier, cette somme couvre la période 1918-1995 sous l’angle socio-politique de notre pays. L’auteur y décortique avec précision et une incroyable acuité les mécanismes qui ont régi la France depuis la fin de la première guerre mondiale. D’une clarté éblouissante – c’est vrai qu’on le lit aussi facilement qu’un roman – «Le XXe siècle» est une mine d’informations unique. Et l’on regrette énormément la disparition de son auteur, en avril 2007, dont la voix et les analyses pertinentes nous seraient fort utiles en ce moment.

  • Penché

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    Sont bizarres les lyonnais, non ? Je me baladais tranquillement l’autre jour dans les rues de la capitale des Gaules lorsque j’ai aperçu cet homme qui tentait un drôle d’équilibre au bord du trottoir. Il est resté dans cette posture pendant un bon bout de temps, je n’ai pas osé lui demander si tout allait bien pour lui…

  • Salé

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    Je ne pensais pas revenir aussi vite sur le sujet des fautes d’orthographe, mais les circonstances l’imposent. Peut-être vos yeux auront-ils du mal à lire la première partie de la phrase… alors je m’autorise à citer notre ami Aldo : « Nos produits sont rigouresement sélectionnez, garanties par des normes très strictes. Depuis notre créations, nous avons refusés l’utilisation de la pâte congelée ». Dites-moi, mon cher Aldo, si votre pizza est aussi salée que la note que vous vaudrait cette copie, nous n’avons pas fini de nous relever la nuit pour boire. Et merci à Mad Jazz Girl qui a débusqué ce petit trésor d’imagination.

  • Prémonitoire

    Je viens de lire quelques pages du dernier numéro de Marianne, et tout particulièrement un article qui nous renvoie à quelques uns des gros titres que le magazine avaient mis à la une depuis pas mal d’années : tous annonçaient sans équivoque la tempête boursière qui secoue nos économies et met nos bourses en émoi. Et si malgré quelques années passées à l’Université en Sciences Economiques, je ne me sens pas qualifié pour commenter tout ce qui se passe, ce que je viens de lire m’inspire une réflexion qui concerne nos actuels dirigeants.
    Ceux-ci, en effet, seraient bien avisés de se demander où sont vraiment leurs ennemis et leurs amis ? Les premiers sont-ils vraiment ces journalistes dont la lecture des articles leur aurait pourtant été fort instructive ? Quant aux seconds, sont-ils à chercher parmi ces patrons de presse flanqués de leurs petits marquis bêlant leur prêt-à-penser, avec lequels ils entretiennent de fort étranges et presques incestueuses relations politiques ?
    Car si tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute, le flatté serait bien avisé de rester circonspect vis-à-vis de ses courtisans…

  • Chou

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    La météorologie lorraine, plutôt rébarbative selon mes critères de quinquagénaire chaque jour plus frileux, ne doit pas me faire perdre de vue le fait qu’en tant qu’habitant de la belle ville de Nancy, j’ai la chance – quasi quotidienne – de fouler du pied l’un des lieux que les globe-trotters de tout poil reconnaissent unanimement comme magnifique. La Place Stanislas est même, j’en suis certain, l’une des plus belles au monde. Je n’ai pas besoin d’être un voyageur impénitent pour le vérifier : je le sais, un point c’est tout. Et mon récent week-end à Lyon, ville dont il est évident qu’elle possède un cachet unique et un fort pouvoir d’attraction, ne me fera pas changer d’avis : d’accord, la Place des Terreaux mérite une visite, mais tout de même, soyons impartiaux et reconnaissons sans barguigner que notre place royale possède une majesté à laquelle nous sommes, ici, très sensibles. C’est elle la plus belle. Belle et coquette, devrais-je dire : parce qu’à peine avais-je le dos tourné pour me diriger vers le Rhône que ce haut lieu touristique en profitait pour se déguiser malicieusement en jardin potager. Aussi suis-je heureux de vous présenter une nouvelle variété de légume : le chou farceur.

  • Nocturne

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    A la (re)découverte de Lyon, une ville que j’avais très rapidement visitée voici une vingtaine d’années. Et ce magnifique jeu de lumières qui s’offre à nous, une fois la nuit tombée, quand nous accédons au cœur historique de la capitale des Gaules.

  • Travaux

    travaux_pratiques.jpgUn salut dominical à l’incomparable Albert Marcoeur, toujours bien entouré de ses frères, qui trace une drôle de route sur le chemin de la musique et de la chanson françaises. Assez loin, mais en apparence seulement, des explosions bouillonnantes et des délires de ses premiers albums au milieu des années 70, son nouvel opus appelé «Travaux Publics», faussement lisse, est un petit ovni qu’il n’est pas interdit de découvrir et qui nous rappelle que ce bourguignon sexagénaire est un magnifique tourneur de mots. Il est encore temps de partir à sa rencontre, j’en parle un peu plus en détail dans une récente chronique de Citizen Jazz.

  • Eternité

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    Au détour d’un sentier forestier, quelque part entre les villages de Vaudémont et Sion, sur la Colline Inspirée. Ici un être s’est éteint , voici longtemps, mais le beau soleil d’automne semble vouloir lui redonner vie. Silence...

  • Egyptien

    rocking_the_cradle.jpgL’histoire retiendra très certainement les années qui viennent de s’écouler aux Etats-Unis comme une période noire tant le bilan de leur actuel président paraît catastrophique : qu’il s’agisse d’économie, d’écologie, de sécurité, de société ou de diplomatie, il n’y aura rien à sauver de ces huit années. On frôle le désastre chaque jour.
    Voilà une raison de plus de me réjouir de l’arrivée, il y a deux jours dans ma boîte aux lettres, d’un bel objet en provenance d’outre-Atlantique : «Rocking the Cradle» est le témoignage sonore et visuel des concerts donnés les 15 et 16 septembre 1978 par le Grateful Dead en Egypte, au pied de la pyramide de Gizeh. Quatre heures de musique, avec en prime un DVD où l’on voit le groupe sur scène mais aussi en villégiature sous un soleil de plomb. Et un digipack malin qui déploie deux pyramides quand on l'ouvre. Un petit bonheur qui ne se refuse pas.
    Loin de moi l'idée de prétendre que tout était parfait là-bas il y a trente ans... Mais tout de même : l'écoute de ces belles minutes où les musiciens du Dead convient sur scène Hamza El Din et son Nubian Youth Choir pour un étonnant «Ollin Arageed» nous renvoie l'image d'un pays humaniste et ouvert aux cultures du monde, celle de l'Amérique qu'on aime.
    Il faut qu’elle revienne et chasse ses démons, y compris lorsque ceux-ci portent un jupon !

  • Perfide

    Alors qu’il patientait dans la cour de l’Elysée en compagnie de quelques uns de ses homologues hexagonaux, un journaliste anglais s’étonnait de constater que la France n’est décidément pas un pays comme les autres. Je le cite de mémoire : «Vos dirigeants expliquent que la France est bien protégée de la crise financière qui secoue le monde, mais ils sont convoqués à cinq heures du matin pour une réunion de crise». Etonnant, non ? Il faut vraiment être anglais pour avoir l’esprit aussi tordu…

  • Fautes

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    Pendant que les dirigeants de ce monde, pris au piège de la marmite infernale qu’ils ont laissé porter au-delà de l'ébulliton, essaient de sauver leurs économies en se servant des nôtres ; pendant que des pédagogues tentent de nous faire comprendre ce qui se passe entre les murs de nos écoles, je me livre à l’exercice qui consiste à décrypter les signes qui s’offrent à nous… sur les murs ! Et j’en appelle pour cela aux spécialistes du bâtiment et de l’orthographe !
    Pourront-ils m’expliquer ce qu’est un «chauffage basse température» ? Faut-il admettre que les acheteurs d’un T3 (ou plus) vont se les geler sévère en hiver ? L’appel est lancé, pourriez-vous avoir l'amabilité d'éclairer ma lanterne (basse consommation, évidemment) ?
    Tiens, et puisqu’on en est à lire cette belle affiche qui trône sur mon chemin depuis des mois, je m’autorise quelques remarques complémentaires : l’accent aigu sur la lettre «e» qui précède les deux «s» du verbe desservir est-il bien raisonnable ? Et pourquoi se payer le luxe d’un «c» excédentaire sur acoustique ?
    Pourtant, un panneau publicitaire, c’est une sacrée chaîne humaine, je suis bien placé pour le savoir : entre celui (ou celle) qui écrit le texte avant de le confier à son chargé de mise en page qui, lui, le passera à l’imprimeur, ce dernier se faisant un malin plaisir de ne pas exécuter son travail sans un bon à tirer né d’une ultime lecture, on reste un peu rêveur. Il y a décidément quelque chose de foutu au royaume des mots…