Repos
Retour à une activité normale après quelques jours d'un repos obligé. Histoire de reprendre des forces et d'oublier un joli « coup de pompe », ce genre de truc qui vous coupe les jambes et vous donne l'impression de peser une tonne et d'être au gouvernail d'une embarcation humaine bien lourde à traîner. Le prix à payer, probablement, pour toutes ces années - trente exactement - au cours desquelles il aura fallu composer avec une machinerie vasculaire peuplée d'une myriade de petits caillots, nichés un peu partout pour de mystérieuses raisons qui, à défaut de connaître une explication rationnelle, nécessitent un traitement anticoagulant préventif au long cours. Mais l'essentiel n'est pas là, parce qu'il faut toujours regarder de l'avant et que je n'ai pas l'âme d'un malade sur le sort duquel je refuse depuis le premier jour qu'on s'apitoie. Non, seul l'avenir compte et pour l'heure, je réfléchis à deux projets : d'abord m'attaquer à l'écriture de mes « thrombochroniques » qui seront en quelque sorte les sœurs aînées de mes « stimulochroniques », ensuite fêter dignement, au mois d'octobre prochain, une étape cruciale : celle de l'absorption de mon onze millième comprimé d'anticagulant ! Thrombo pour être vrai ?