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valentin ceccaldi

  • Accélérations amoureuses

    in_love_with_axel_erotic.jpgJ’ai l’impression très nette que Sylvain Darrifourcq est en train de devenir l’un des pensionnaires les plus marquants de l’auberge des Musiques Buissonnières... Il a désormais son rond de serviette à cette table. Je ne vais pas vous réécrire toute son histoire – aujourd’hui, quand on veut savoir, on peut – mais seulement vous rappeler qu’il m’est arrivé à quatre reprises au moins de saluer le talent de ce musicien singulier. Ce qui ne constitue qu’un modeste échantillon du bouillonnement créatif d’un personnage très attachant, sachez-le... Je me souviens par exemple d’Apoptose, son duo avec le saxophoniste Akosh S. ; mais aussi de Spezial Snack, quatrième petite folie du quartet d’un autre saxophoniste, et pas des moindres, j’ai nommé le génial Émile Parisien ; sans oublier un étourdissant trio formé avec le pianiste Xavier Camarasa et le violoncelliste Valentin Ceccaldi dont le nom, MILESDAVISQUINTET! en forme de trompe l’œil (mais aussi de trompe la trompe, si vous me passez cette expression assez auriculaire quoique manifestement éléphantesque) en étonnera plus d’un ; et puis, tout récemment, encore un trio, sobrement intitulé Hermia / Ceccaldi / Darrifourcq celui-là, et qu’il nous a fallu suivre sur la piste incertaine d’un God At The Casino...

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  • Writin' with MILESDAVISQUINTET!

    sylvain darrifourcq, xavier camarasa, valentin ceccaldi, milesdavisquintet!, J’ose espérer que Sylvain Darrifourcq et ses deux camarades Xavier Camarasa et Valentin Ceccaldi ne m’en voudront pas de résumer leur nouveau disque en trio en faisant appel à un proverbe : « L’habit ne fait pas le moine ».  Car en effet, le titre de cet album ressemble à s’y méprendre à une fausse piste, un leurre, histoire d’amuser un peu la galerie musicophage. Pensez donc : « Shapin’ With MILESDAVISQUINTET! », oui vous avez bien lu, le nom du groupe est bizarre, tout en majuscules sans la moindre petite espace entre les lettres et, bien collé à l’ensemble, un point d’exclamation facétieux qui ne voudrait pas manquer une miette du spectacle annoncé. L’annonce d’une formation compacte et solidaire. Et puis il y a cette mention Shapin’ With, qui fleure bon le mitan des années 50, quand Miles Davis – trompettiste ne manquant pas d’air – avait réuni un quatuor qui marquera sa longue histoire et qu’il est de bon ton de considérer aujourd’hui comme son premier « grand quintet » : John Coltrane (saxophone), Red Garland (piano), Paul Chambers (contrebasse) et Philly Joe Jones (batterie). Une équipe de choc qui alignera une série de pépites ayant pour titre, et là, vous allez commencer à comprendre où je veux en venir : Cookin’ With, Relaxin’ With, Steamin’ With ou bien encore Workin’ With. Vous avez compris ? On dirait bien que tout cela se ressemble un peu. Eh bien, en réalité, pas vraiment... J’irais même jusqu’à dire pas du tout, même si le batteur ne peut oublier que lorsqu’il avait une petite vingtaine d’années, il voulait jouer comme Philly Joe Jones, membre de l’escouade sus-citée ; et que tout récemment, il a publié une poignée de vidéos (voir plus bas) à la fois humoristiques et pédagogiques à travers lesquelles il veut nous démontrer qu’en cherchant bien, on trouvera dans sa musique tous les ingrédients d’un bon vieux jazz de derrière les fourneaux et qu’il respecte à la lettre les règles édictées par un gardien du temple tel que Wynton Marsalis.

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