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robert wyatt

  • Une histoire sans lendemain

    WMWS, Robert Wyatt, Gary Windo, Dave MacRae, Richard Sinclair, Improjazz, Philippe Renaud

    WMWSOne Night Stand. J’aimerais vous parler d’un disque qui n’aurait pas dû voir le jour. Ou plutôt – soyons précis – qui doit son existence à une série de circonstances sur lesquelles il apparaît que les personnages impliqués ne pouvaient agir. Je vais donc essayer de vous raconter en quelques mots cette belle histoire.

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  • Mop Meuchiine

    mop meuchiine.jpgLa musique de Robert Wyatt constituerait-elle à elle seule un univers qu’on peut explorer indéfiniment ? On serait tenté de le croire, surtout de ce côté-ci de la Manche, où les hommages se succèdent avec un légitime respect mêlé de beaucoup d’imagination et d’originalité. Wyatt est bien vivant et pourtant, on le célèbre à intervalles réguliers, on lui érige de belles statues musicales comme on le ferait d’un génie disparu.

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  • Duo

    Parce qu'on ne peut pas toujours écrire sur un blog... et qu'on s'efforce, à la façon d'un tâcheron, de mettre sa plume au service d'un magazine - Citizen Jazz - qui défend l'idée d'une musique comme on l'aime par ici. Je vous invite par conséquent à suivre un lien qui vous emmènera vers la lecture d'un article du type « deux en un », dont le personnage central est Robert Wyatt.

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  • Précieux

    Les amoureux de Robert Wyatt devraient en toute logique se précipiter sur ce beau bouquin paru aux éditions Æncrages & Co au mois de février 2009. Car cette Anthologie du Projet MW rassemble les dix années de collaboration entre Jean-Charles Marchetti (peintre et... traducteur) et Robert Wyatt, une longue période pendant laquelle tous deux ont échangé des courriers et se sont rendu visite pour peaufiner leur travail. Un beau cadeau sous forme d'illustrations et de traductions de 80 chansons écrites par le doux et singulier chanteur poète anglais. Un vrai travail d'équilibriste des mots tant les textes originaux pourraient paraître impossibles à faire vivre dans une autre langue que celle de leur créateur. Et pourtant, ça marche ! Marchetti a su respecter l'esprit et la lettre, conférant à ses traductions la même folie douce que celle qu'on savourait chez Wyatt, sans oser, parfois, se dire qu'on ne comprenait pas toujours le sens des paroles ou qu'on butait ici ou là sur un néologisme idiomatique dont l'équivalent français nous échappait. Ici, tout semble s'éclairer, nous donnant l'envie de remonter à la source et de goûter le monde bariolé et politiquement engagé du grand Robert, dont certains manuscrits, ici reproduits, deviennent comme autant d'objets d'art. Ce bouquin est vendu à un prix modique (moins de 20 €) avec un CD qui permet d'écouter une interview de Robert Wyatt. Que demander de plus ?

    http://aencrages.free.fr/

  • Poignant

    10143.jpgSalué par la critique comme un des événements musicaux de l'année 2009 - y compris par mes soins à l'occasion d'une chronique pour le magazine Citizen Jazz - le premier disque de l'Orchestre National de Jazz sous la direction de Daniel Yvinec donne une furieuse envie de se replonger dans la discographie de celui qu'il célèbre, le grand Robert Wyatt. Musicien inimitable, chanteur unique, passé des folies dadaïstes de la première époque du groupe Soft Machine à l'élaboration d'un univers intimiste et minimaliste après un dramatique accident qui le cloua sur un fauteuil roulant, Robert Wyatt continue de nous parler à l'oreille et de nous enchanter. Rock Bottom, son disque phare, est une pièce majeure de l'histoire de la musique du XXe siècle. En témoigne, par exemple, ces quelques minutes extraites de « Sea Song », une composition qui continue de vous prendre à la gorge et de vous submerger d'une forte dose d'émotion.
    podcast

  • Déjoué

    onj_wyatt.jpgBien déjoué en effet, monsieur Yvinec ! Parce qu'il fallait oser, pour votre première exploration à la tête de l'Orchestre National de Jazz, vous attaquer à cette légende vivante qu'est Robert Wyatt. On ne reviendra pas ici sur l'histoire de ce musicien, batteur et chanteur du groupe Soft Machine, cloué sur un fauteuil roulant après une chute dramatique, qui s'est créé un univers totalement singulier et magique dominé par un disque éternel et sans équivalent, Rock Bottom, paru en 1974. Around Robert Wyatt, tel est le nom de ce disque de l'ONJ qui sortira prochainement chez Bee Jazz, ne tombe jamais dans les travers d'un hommage trop confit dans la dévotion et propose, sous la forme de chansons, des reprises souvent transfigurées, mais jamais trahies, du répertoire de Robert Wyatt. Le minimalisme de la source est ici revisité et souligné par des arrangements discrets et subtils signés Vincent Artaud et l'on savoure le chant d'invités tels que Rokia Traoré, Yael Naïm, Arno, Daniel Darc, Camille ou Irène Jacob. Daniel Yvinec a relevé avec humilité et élégance un très beau défi.


    En écoute, un extrait de « Alliance », chanté par Camille.