Faites vos jeux, nom de Dieu !
Il est des moments où le doute s’installe... C’est même assez fréquent, pour ne rien vous cacher. Est-ce que je vais trouver les bons mots pour transcrire au mieux ce qui me passe par la tête à l’écoute d’un disque que j’aime ? Comment vais-je parvenir à dépasser le stade de l’incitation à grand renfort de compliments trop chargés en adjectifs et autres adverbes ?
Bref, ne vaut-il mieux pas se contenter d’un « Allez-y, foncez, c’est vachement bien ! » ?
Ce serait probablement faire acte de paresse devant le travail fourni par des musiciens. Et donc injuste. Par conséquent, je me dois de vous en dire un peu plus (mais pas trop) au sujet de God At The Casino, une nouvelle petite implosion musicale dont les trois artificiers ont pour nom Manuel Hermia (saxophone), Valentin Ceccaldi (violoncelle et ci-devant frère du Théo évoqué dans une précédente note) et Sylvain Darrifourcq (plus-que-batteur déjà croisé par ici, en l’occurrence quand il a été question de Spezial Snack du quartet d’Emile Parisien dont le monsieur est membre et de l’irrévérencieux Shapin’ With Miledavisquintet qu’il faut mettre à son actif).