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france inter

  • Piscisophie

    eau_de_poisson.jpgAssez amusante cette remarque entendue ce matin sur France Inter. On s'était déplacé jusqu'à Nancy - une sorte de Sibérie mal dégrossie pour certains parisiens, si j'en crois la remarque glissée subrepticement par le journaliste qui animait le journal du matin et qui supposait qu'en d'autres lieux « plus chics » (sic) les commentaires eussent été différents - lorsqu'une lycéenne nous expliqua que le débat sur l'identité nationale s'était terminée en « eau de poisson » (re-sic). Voilà qui fera plaisir à nos édiles, heureux de constater que même aux yeux de la jeunesse, ce dossier un peu gluant aura pu être lavé de toutes ses impuretés.

    Je me permets toutefois de vous laisser à vos réflexions (n'hésitez pas à échanger si vous le souhaitez) car je dois partir à la recherche d'une queue de boudin.

  • Métaphore

    Le débat économique qui oppose chaque vendredi matin sur France Inter les journaliste Dominique Seux (tendance néo-libérale) et Bernard Maris (plutôt keynesien, dont je vous recommande la lecture des « Antimanuels d'économie ») sont toujours des moments intéressants et intelligemment animés. Bien entendu, les points de vue des deux protagonistes semblent à jamais irréconciliables, mais on guette à chaque fois la petite phrase qui fait mouche. A ce jeu, Bernard Maris est de très loin le plus doué, en témoigne sa métaphore au sujet de la réunion du G20 à Londres, temple du libéralisme le plus échevelé jusqu'à une époque très récente, le G20 donc, ce grand raout de nos dirigeants mondiaux, supposé être le point de départ d'une remise en ordre de la finance mondiale, notamment parce qu'il doit s'attaquer au cancer des paradis fiscaux. « Une réunion du G20 qui se tient à Londres, c'est un peu comme une réunion d'alcooliques anonymes dans un bar à vins ».

  • Electronique

    J’ai commandé récemment aux Etats-Unis le dernier disque de Richard Pinhas, The Keio Line. En attendant de le recevoir, je repense à ce jour de l’automne 1974 où j’avais entendu dans l’émission de Pierre Lattès sur France Inter un drôle de disque. Ce mélange d’électricité et d’électronique avait tout de suite attiré mon attention et j’appris aussitôt qu’un groupe nommé Heldon avait publié sur un tout petit label (Disjuncta) un album appelé Electronic Guerilla. Commençait alors pour moi une belle histoire, celle d’une formation pas comme les autres menée d’une guitare électronique assez «frippienne» par Richard Pinhas, grand connaisseur de Gilles Deleuze et agitateur d’ondes sonores comme il en est peu finalement. Heldon a publié huit albums, Pinhas multipliant de son côté d'autres expériences tout aussi passionnantes et originales. Anecdote amusante : voici un peu plus de dix ans, un jeune nancéien me contactait parce qu’il avait appris par un ami commun que j’étais un passionné de Magma. Comme lui. Il avait à peine plus de 20 ans et connaissait également Art Zoyd et Heldon sur le bout de ses jeunes doigts et nous avons passé pas mal de temps à discuter de toutes ces musiques. Le temps a passé, lui aussi, et ce «gamin», Jérôme Schmidt, évolue aujourd’hui sur scène aux côtés de Richard Pinhas. Etonnant, non ?

  • Géographique

    J’entends chaque matin sur France Inter, peu avant 6h30, une rubrique intitulée «Le Point Route». Ou comment on nous informe sur les difficultés à attendre ici ou là sur les routes de France. En réalité, je m’aperçois qu’il s’agit avant tout de recenser les accidents impliquant des camions : deux d’entre eux se sont heurtés violemment sur l’autoroute ; puis c’est un autre qui s’est couché au sol, probablement parce qu’il ne roulait pas assez vite ; ou ce troisième, dont les 32000 litres de fuel sont en train de partir en fumée. C’est la même chose tous les jours, ces accidents surviennent avec une précision digne de l’horlogerie suisse. Alors, mentalement, un peu comme un stratège militaire chargé de coordonner une action d’envergure, je me représente une carte de France sur laquelle je place les différents incidents au moyen de petites vignettes. Et je me dis qu’il faudra bientôt que je m’en procure une nouvelle car celle que j’utilise est bien surchargée…