Métaphore
Le débat économique qui oppose chaque vendredi matin sur France Inter les journaliste Dominique Seux (tendance néo-libérale) et Bernard Maris (plutôt keynesien, dont je vous recommande la lecture des « Antimanuels d'économie ») sont toujours des moments intéressants et intelligemment animés. Bien entendu, les points de vue des deux protagonistes semblent à jamais irréconciliables, mais on guette à chaque fois la petite phrase qui fait mouche. A ce jeu, Bernard Maris est de très loin le plus doué, en témoigne sa métaphore au sujet de la réunion du G20 à Londres, temple du libéralisme le plus échevelé jusqu'à une époque très récente, le G20 donc, ce grand raout de nos dirigeants mondiaux, supposé être le point de départ d'une remise en ordre de la finance mondiale, notamment parce qu'il doit s'attaquer au cancer des paradis fiscaux. « Une réunion du G20 qui se tient à Londres, c'est un peu comme une réunion d'alcooliques anonymes dans un bar à vins ».
Commentaires
Quoi?? même pas un mot sur la petite Lulu???
Ce n'est pas une métaphore, mais une comparaison!le cancer des paradis fiscaux, ça, c'est une métaphore (d'ailleurs banalisée)!
Aarrgh, Sgreusard, probablement... tu as raison, même si je pense que la notion de métaphore est légèrement plus complexe qu'une simple opposition avec l'idée de comparaison (qui est elle-même intrinsèque à la métaphore).
Prenons le temps de méditer tout cela...
Mais t'es fort !