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Salut

bashung.jpgLorsque j'avais acheté Bleu Pétrole au début de l'année dernière, je savais comme beaucoup d'autres qu'il serait le dernier disque d'Alain Bashung. A cette époque, on parlait déjà d'un concert au mois d'octobre dans le cadre du Nancy Jazz Pulsations, en se demandant s'il pourrait avoir lieu. Bashung est venu pourtant, très affaibli déjà, rassemblant ses dernières forces pour ce public qu'il aimait tant. Créateur d'un univers totalement singulier, mélange flottant chargé d'un onirisme énigmatique, inventeur d'une écriture qu'il fallait apprendre à décrypter, cet artiste vient de faire le grand saut vers cet inconnu où, je n'en doute pas un seul instant, sa voix chaude adoucira la peine de ceux qui l'attendaient là-haut depuis quelque temps. Quant à ceux, comme nous, qui restent, ils reviendront vers lui comme on se tourne vers un ami de longue date.

Commentaires

  • Je n'arrive pas à y croire et pourtant je le sais depuis le mois de mai dernier...

  • Eh bien moi j'ai acheté ce disque sans savoir qu'il était malade... le premier, et le dernier, que j'aurai acheté de lui. Comme un hommage rendu trop tard...

  • C'est ma soeur qui m'a appris le décès d'Alain Bashung au petit déjeuner dimanche matin. Bien triste nouvelle. Mais, il était difficile de penser qu'il allait s'en sortir après son passage aux "Victoires de la Musique". Et je me dis, comme c'est souvent le cas : un être part et un autre arrive. Alors vive la petite Lulu.

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