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Mobilisation

J’aime bien les hommes politiques, parce que souvent, ils vous servent des phrases automatiques qui en disent long sur l’estime dans laquelle ils tiennent leur électorat. Tenez, l’autre jour par exemple, il y avait une élection législative partielle. Ne me demandez pas où, je ne m’en souviens plus. Et puis on s’en fout, ça ne change rien à l’histoire. En lice au deuxième tour, deux candidats et comme d’habitude en ce genre d’occasion, une participation plutôt faible. Manque de chance pour le candidat sortant qui appartient à l’actuelle majorité présidentielle, le résultat a donné vainqueur son adversaire (ce qui n’est pas un mince exploit compte tenu des luttes stupides qui ridiculisent son parti en haut lieu). J’entends alors une interview du perdant qui nous explique que s’il s’est fait sortir, roulez tambours sonnez trompettes, «c’est parce que le gagnant a mieux mobilisé ses électeurs». Tu parles Charles… Autrement dit, il ne remet pas un seul instant en cause la qualité du travail de son propre camp (pas plus que le sien localement) et botte en touche pour expliquer pourquoi il s’est mal tiré d’affaire. En fait, il faut le comprendre, il a perdu parce que ses électeurs sont des idiots…

Commentaires

  • Je ne voudrais pas te contredire, mais il me semble que la difficulté à se remettre en cause n'est pas réservée à la classe politique!! on trouve ça partout, dans toutes les professions et aussi quelquefois dans la sphère privée (non non, je ne vise aucun de mes proches, dans l'ensemble ils sont plutôt pas mal!!).
    En fait c'est un (mauvais) réflexe de défense...

  • @ Sister : à ce détail près, me semble-t-il, que le personnel politique, plus que tout autre, se doit d'être exemplaire. Quand il agit ainsi, non seulement il se discrédite mais génère de fait une irresponsabilité dangereuse...

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