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service public

  • Indécent

    Il est de bon ton, depuis hier, de souligner les insultes échangées entre deux hommes politiques participant à un débat télévisé consacré aux élections européennes. Le « pétage de plombs » de l'un d'entre eux est stigmatisé. Soit...

    J'aurais deux remarques à ajouter, néanmoins...

    Pourquoi radios et télévisions ont-ils omis de préciser qu'après cet échange très vif, les deux candidats se sont mis d'accord pour unir leurs forces afin de barrer la route au président de la Commission Européenne, ultra-libéral et complice de toutes les politiques de dérégulation et de démantèlement des services publics ? Une entente bien plus essentielle que les échanges de noms d'oiseaux qui ont affolé la sphère médiatique pour pas grand chose.

    Mais surtout, c'est le principe même de l'émission et son organisation qui sont scandaleux : cette mise en place de « duels » entre candidats, auxquels on accorde un temps de parole proportionnel aux intentions de vote exprimés dans les sondages réalisés par je ne sais quels instituts sous la commande de je ne sais qui. Des candidats sommés de faire court et par là même censés éviter de brasser des idées qui pourraient ennuyer des téléspectateurs qu'on embarquerait dans des considérations trop techniques. On me dit que ce programme était diffusé sur le « service public ». Ce service là, je n'en veux pas !

  • Public

    J’entendais hier matin à la radio un court reportage sur la gigantesque panne d’électricité dont la ville de Perpignan a été la victime après la violente tempête qui a sévi sur le sud de la France. Le journaliste évoquait toutes les forces en présence qui ne ménageaient pas leurs efforts pour rétablir une situation proche de la normale dans les meilleurs délais : parmi les plus actifs, l’ONF (Office National des Forêts), la SNCF, ErDF (qui est la branche distribution d’Electricité de France), France Télécom… Tiens tiens ! Le «service public», terme banni de tous les manuels des parfaits petits libéraux qui mutualisent les pertes mais jamais les profits, aurait-il encore un peu de sens pour certains en cette période troublée par la folie spéculative ? Mais où sont donc les Iliad et autres Poweo, grands pourfendeurs de ces scandaleux monopoles ? Pas au cœur de la tempête, semble-t-il, et plus soucieux du niveau de leurs marges que du confort de leurs clients (appelés autrefois des usagers)…

  • Timing

    J’ai entendu hier matin à la radio le témoignage d’une famille – parents et enfants – toute tourneboulée semble-t-il à l’idée de devoir réorganiser ses soirées en raison du démarrage avancé d’un quart d’heure des émissions de télévision sur le service public. Quel drame en effet… Et je me dis que malgré la crise systémique qui nous frappe, malgré la désorganisation de nos économies, nous autres occidentaux conservons de saines inquiétudes… Voilà qui me rassure.