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circum-disc

  • Panem et Circum-Disc

    toc_qeqert.jpgCes trois-là sont quand même de sacrés phénomènes, déjà cités au « tableau d’honneur » de mes écrits aléatoires. C’était au mois de mars dernier, quand le trio TOC a publié un troisième disque assez redoutable, dont le caractère obsessionnel, la démesure et la radicalité avaient quelque chose de décoiffant. C’est d’ailleurs le titre que j’avais choisi pour illustrer ma note. Normal après tout, puisque cette production atypique s’intitulait Haircut. J’avais résumé cet objet sonore non identifié de la façon suivante : « Cette musique dépasse le temps, elle vise au paroxysme, parce qu’il est plus risqué, semble-t-il, de s’arrêter en chemin que de poursuivre une route, certes dangereuse, mais promesse d’un ailleurs à découvrir, quelles qu’en soient les irradiations collatérales ». C’est vrai qu’on pouvait ne pas sortir indemne d’un disque électrochoc et trouver dans cette masse sonore animée d’un mouvement frénétique et implacable de quoi frémir pour un petit bout de temps. Janvier 2016 : voilà que Jérémie Ternoy (piano), Peter Orins (batterie) et Ivann Cruz (guitare) remettent le couvert : et s’ils laissent tomber un acronyme laissant penser que leurs santés mentales étaient susceptibles de connaître des défaillances, c’est pour mieux assumer leurs incartades et se présenter en leurs noms propres. Ils choisissent en outre – je vois là une manière de taquinerie – de compliquer notre tâche oratoire en optant pour un titre plutôt imprononçable : Qeqertarsuatsiaat ! régnant sur un album publié chez Circum-Disc, un label basé du côté de Lille et qu’on connaît pour être habitué des séances d’ébouriffage musical, pour notre plus grand bien. C’est vrai, non ? Entre une vieille pièce qui sent le renfermé et une séance au grand air, vous choisiriez quoi ?

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  • Décoiffant

    TOC_Haircut.jpg

    On peut dire que l’acronyme – formé par les initiales des noms de chacun des musiciens – correspond parfaitement aux obsessions qui semble hanter les cerveaux des trois membres de TOC (pour Ternoy, Orins, Cruz). Leur coupe de cheveux a de faux airs d’un ébouriffage en bonne et due forme. Haircut est en effet le nom de leur troisième disque après Le gorille (2009) et You Can Dance If You Want (2012). Pas impossible non plus qu’elle n’en défrise quelques-uns, mais après tout, faut-il vraiment plaire à tout le monde ?

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