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Tu danses ?

tu danses, christian mariotto, philippe canovas, jean-marc baccarini, bernica octetSi vous connaissez Nancy, vous serez forcément passés du côté de la Place Saint Epvre, qui fait face à la Basilique du même nom, au cœur de la ville vieille. En répétant vos visites à ce lieu où les terrasses des bars ont fleuri au fur et à mesure que l’on en chassait péniblement les automobilistes, vous ne tarderez pas à débusquer un ou plusieurs spécimens d’une variété d’êtres humains bien particuliers : les musiciens. Cachez-vous derrière un poteau et observez attentivement : ici, un Jean-Michel Albertucci (pianiste, voire contrebassiste), parfois coiffé d’un bonnet péruvien, sirote un café allongé en griffonnant des notes sur un bout de papier ; là, juste à côté, on peut aussi croiser le chemin d’un Sylvain Courtney (guitariste) dont on devine qu’une mélodie (une future composition ?) trotte dans la tête. Avec un peu de patience, vous ne tarderez pas à identifier d’autres congénères.

Tiens, par exemple, la semaine dernière, je me suis retrouvé nez à nez avec un quart du Bernica Octet. En toute logique, vous avez compris que je faisais face à deux musiciens  (Octet / 4 = 2) : Pierre Boespflug (pianiste) et Christian Mariotto (batterie). Un petit temps de bavardage, quelques minutes d’échanges et l’évocation d’un trio appelé Tu Danses ? Mariotto en est l’un des membres avec le saxophoniste Jean-Marc Baccarini et le guitariste Philippe Canovas. Quelques jours plus tard, je retrouve dans ma boîte aux lettres une enveloppe avec les deux CD publiés par Tu Danses ? qui ressemble fort à une invitation à découvrir sa musique. Excellente idée car la première écoute s’est avérée très séduisante. J’aurais pour l’instant un peu de mal à traduire mes impressions (considérez-moi comme un moteur diesel de l’écriture) mais j’ai ressenti un vrai plaisir en me trouvant ainsi confronté à un univers empreint de liberté mélodique et de rebondissements permanents. Il y a quelque chose de très tonique et stimulant chez ce Trio, qui me donne envie d’y retourner au plus vite.

Il faut aussi que j’aille faire un petit tour très vite du côté de mes collègues citoyens pour vérifier si Autres Directions, le deuxième album (enregistré en septembre 2010 et publié au printemps 2011) a fait l’objet d’une chronique sur notre site préféré.

A l’heure du foisonnement des échanges sur les réseaux sociaux et de l’observation critique de leur virtualité, il y a du bon dans une telle rencontre « pour de vrai ». Comme une petite dose d’oxygène qui vous ramène à la respiration de l’essentiel.

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