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Saravanja épisode 4

Little Child Cover from Pearl JPEG.jpgParce que je ne suis pas forcément là où l’on pourrait me croire, je reste attaché à des formes musicales qui elles-mêmes me lient à mon passé et peuvent paraître relever d’une esthétique formellement très éloignée de celle des disques dont je me nourris au quotidien. Comme dirait ma rédac’ chef : cépadujaze ! Et ça me plaît bien !

J’avais évoqué à la fin de l’année dernière un chanteur canadien aux origines Argentines, le dénommé Indio Saravanja. Je trouvais dans sa musique, sur laquelle planent les ombres bienveillantes de Bob Dylan comme celle de l’excellent et pas assez connu Jackson Browne, l’expression d’une vraie simplicité, propre à provoquer la communion de publics qu’on pourrait a priori croire difficiles à réconcilier. Il y a chez Indio Saravanja comme une douloureuse fragilité, dont la sensibilité me touche au plus près. Sa musique intimiste revêt les teintes douces et mauves d’une rêverie baladeuse qui cette fois, avec ce quatrième album intitulé Little Child, disponible en format numérique uniquement (au grand regret de Saravanja lui-même, très attaché au disque vinyle), célèbre aussi sa récente paternité et son cortège de joies et de craintes pour l’avenir, dans une orchestration classique et dépouillée (guitare acoustique, basse, batterie essentiellement).

Indio Saravanja est un artiste humble et sincère, il nous donne (ou presque, devrais-je dire car son disque est disponible pour une somme très raisonnable, à peine plus de 7 €) l’occasion de nous balader tranquillement à ses côtés. En ces temps troubles et violents, une telle proposition semble difficile à refuser. 

Voyez donc par ICI.

Commentaires

  • MC : rien à dire de plus. C'est mon chouchou ! Et je voudrais bien qu'il vende des milliers d'albums et qu'il puisse vivre exclusivement de sa musqiue. Mais ce n'est gagné...

  • En effet, je crois qu'il est loin le temps où les vrais artistes (ceux qui ont quelque chose à dire) pouvaient vivre de la vente de leurs disques...

  • MC : et l'hiver approche et je sais que pour Indio, cela peut-être synonyme dans quelques semaines de durs et dangereux labeurs pour faire vivre sa famille...

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