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Roboratif

Subject to Change cover.jpgIl me tarde de lire la chronique que doit rédiger notre ami Julien pour le compte de Citizen Jazz !!! Parce que s'il a pris autant de plaisir que moi à l'écoute du dernier disque du clarinettiste Denis Colin, alors il ne se privera pas d'enrober son texte d'un enthousiasme parfaitement justifié. Subject To Change, tel est le nom du CD enregistré par une sacrée conférie appelée La Société des Arpenteurs

Imaginez-vous un petit matin d'automne : il fait gris et froid, une radio crache de mauvaises nouvelles du monde et vous vous levez fatigué après de longues heures d'insomnie. La vie n'est pas toujours, on le sait, un long fleuve tranquille et vous ruminez je ne sais quel problème personnel dont vous ne trouvez pas la solution. Moral bas d'un optimiste désespéré...

Et voilà que retentissent les premières mesures de « Hopperation », la composition qui ouvre l'album Subject To Change. Ah oui, tu m'étonnes que ça change ! Une vraie opération de gonflage en énergie ! Une cure d'oxygène pour tympans apathiques qui vous fait voir les choses de la vie avec un début de sourire. La Société des Arpenteurs, c'est une quinzaine de musiciens qui vous balancent un musique hyper mélodique, brillante, animée d'un groove impeccable, aux arrangements cuivrés et électriques, sur laquelle la clarinette basse de Denis Colin fait merveille. Un jazz qui pète le feu et qui sait se faire binaire s'il le faut. Et ça dure une heure comme ça, sans temps mort, sans faute de goût. J'irais même jusqu'à dire que c'est exactement la musique que j'ai besoin et envie d'écouter en ce moment.

J'ai pris le temps de vous établir la liste de ce big band tourbillonnant qui s'est même payé le luxe d'un invité lui-même pas banal, le saxophoniste Tony Malaby (pour mémoire, ce dernier a travaillé avec Steve Coleman ou encore Ravi Coltrane et joue dans Birdwatcher, le dernier disque de Michel Portal). Subject To Change, c'est mon coup de cœur du moment, et j'espère que ces quelques lignes vous donneront l'envie d'en savoir un peu plus. Je me réjouis aussi à l'idée de voir sur scène dans les prochains jours une extraction très noble de cette société sous la forme d'un quintette qui sera l'une des belles soirées de l'édition 2009 de Nancy Jazz Pulsations. J'en parlerai plus en détail dans un prochain article pour Citizen Jazz...

La Société des Arpenteurs :

Denis Colin (clarinette-basse & compositions), Benjamin Moussay (Fender rhodes & electronics), Julien Omé (guitare), Antoine Berjeaut (trompette & bugle), Sylvaine Hélary (flûtes), Fabrice Theuillon (sax baryton & soprano), Stéphane Kerecki (contrebasse), Arnault Cuisinier (contrebasse), Eric Echampard (batterie), Tony Rabeson (batterie). Et aussi : Philippe Sellam (sax), Fabrice Moreau (batterie), Thomas Gimonprez (batterie), Misja Fitzgerald-Michel (guitare). Invité spécial : Tony Malaby (sax).

P.S. : bien que d'une coloration différente, il est un autre disque à surveiller du coin de l'oreille : c'est Humus que nous propose Bojan Z et son Tetraband.

En écoute, les premières minutes de "Hopperation", qui ouvre l'album Subject To Change.

podcast

Commentaires

  • Hommage à Mr Hopper du Soft ???
    Ca fuse de tout coté !! ce Subject to change

  • Pour l'instant, je ne peux pas répondre à ta question, mais si j'en ai l'occasion cette semaine, je poserai la question à Denis Colin himself.
    Et pour le reste, tu as trouvé la bonne expression : en effet, ça fuse de tous côtés !

  • Je comprends que ça t'ai réveillé!!! Me faudrait ça tous les matins pour mon «jet-lag»!!

  • C'est vrai qu'il défonce cet album ! Raconte nous vite le concert !

  • MC : c'est vrai que ça décoiffe. Mais puis-je émettre une petite remarque au sujet de ton blog ? J'adorais le 'Maître Chronique light" généraliste d'avant les vacances qui me mettait de bonne humeur ou m'énervait dès le matin. J'accroche nettement moins au "Maître Chronique Light" nouvelle formule. D'abord, parce qu'il n'est plus si "light" que ça. Ensuite, parce qu'il est trop spécialisé à mon goût. Mais, c'est mon avis et je le partage.

  • Oui oui, tu peux émettre.
    Tu auras, j'en suis certain, remarqué la modification de mon bandeau : Maître Chronique Light a cédé la place à son géniteur Maître Chronique. Retour aux fondamentaux. De plus, les élucubrations quotidiennes sont devenues régulières. On les annonce prochainement comme "plus ou moins régulières". La teneur musicale, elle, n'est pas remise en cause.
    C'est une question de priorité et je dois bien effectuer des choix si je veux mener correctement les différents projets dans lesquels je suis impliqué.
    Quant à l'aspect généraliste... Hum, disons que ma vision du monde et de mes contemporains est bien trop sombre pour que je ressente le besoin de partager mes humeurs. Alors, je me concentre sur l'essentiel : la musique, très majoritairement, mais aussi d'autres formes d'expressions artistiques si nécessaire.
    Et je garde dans un coin de mon Mac un certain nombre de textes (dont certains jamais publiés) que j'aimerais assembler sous la forme d'un livre que je diffuserais via Internet. A suivre... mais ceci demande du temps !
    Mais attention : la résurgence, ici ou là, d'un billet humeur sur mon blog reste tout à fait possible.

  • Je n'avais pas vu que le "Light" avait disparu du bandeau, mais je l'avais bien ressenti. J'attends avec impatience la résurgence de(s) billet(s) d'humeur.

  • Ne sois pas trop impatiente tout de même...

  • Moi aussi , sombres ou pas, pluie ou soleil, j'aimais bien tes humeurs...
    Françoise

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