Philodendron
L'un des sujets de l'épreuve de philosophie de la cuvée 2009 du baccalauréat était : « Est-il absurde de désirer l'impossible ? ». Vaste programme... Je serais bien incapable de répondre à cette question à brûle-pourpoint, n'étant pas un expert en ce domaine (je revendique volontiers un côté philo dindon, histoire d'adresser non sans nostalgie un petit clin d'œil à une prolifération végétale du côté du salon de mon enfance...). En revanche, il suffit que j'ouvre les yeux ou les oreilles et que j'observe le monde qui m'entoure pour vérifier la proposition inverse. Il est parfaitement possible en effet de désirer l'absurde tant celui-ci prolifère au quotidien, comme ce bon vieux philodendron.
Commentaires
Tu aurais bien mérité ta couronne de lauriers par cette remarquable application du plan thèse/antithèse, ...synthèse???
J'ai pensé pour ma part que nos candidats auraient été bien inspirés de lire notre philosophe Canto, nul doute qu'il détenait quelque part une réponse à cette délicate question...
@ Françoise : si tu m'autorises un autre jeu de mots, je crois pouvoir dire que le vieux philodendron de mon enfance était là pour... la photosynthèse !
Alors là , c'est génial! la mention TB avec félicitations du jury...
Ouais, j'ai le bac ! J'ai le bac ! J'ai le bac !
Ouah, cette chronique vole très haut!! je crois que si je le repassais je n'aurais plus le bac...
Blague à part j'aime bien ce «retournement de la formulation».