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Entrée

Mes deux précédentes notes (Durable suivi d'Éphémère) étaient consacrées à des sujets futiles, dont le thème commun est la crise économique qui s'abat sur nous tous. Il est temps de revenir à l'essentiel et d'aborder un sujet dont la gravité n'échappera à aucun d'entre vous. La nécessité de l'évoquer est née de l'observation de quelques uns de mes collègues aux prises avec la saisie d'un texte sur leur ordinateur et plus particulièrement de l'étude scientifique d'un massacre méticuleusement programmé, celui de la touche Entrée, située sur la droite de tout clavier digne de ce nom. Avez-vous constaté en effet, concernant cette dernière, à quel point elle est méthodiquement martyrisée par les utilisateurs de l'outil informatique ? Cette violence à peine retenue serait-elle un reliquat de l'époque révolue des machines à écrire ? Si si, rappelez-vous : parvenu à la fin d'une ligne, il fallait énergiquement enclencher un petit bras articulé pour provoquer le mythique «retour chariot». Parfois même, la machine retentissait d'un «ding» guilleret avertissant votre entourage de l'avancée de votre travail. Mais aujourd'hui, là où un effleurement suffirait amplement à assouvir le besoin d'un changement de paragraphe, ces forcenés de la frappe ne peuvent s'empêcher d'asséner un coup violent à ce pauvre petit carré de plastique qui n'en demande pas tant. Conséquence (je tiens cette observation d'une longue pratique de l'entretien d'un parc informatique) : la touche Entrée est bien trop souvent branlante, voire absente et le collègue coupable, dans ce cas, m'explique avec la plus grande sincérité qu'il ne comprend pas pourquoi elle s'est volatilisée et que le matériel est vraiment de piètre qualité, ce qui est normal puisqu'il est fabriqué en Chine. Il fallait que j'évoque cette question grave. Mais c'est promis, j'essaierai de ne pas vous choquer trop souvent...

Commentaires

  • Et moi je ne m'en sers pas assez de cette touche, on me le reproche quelque fois... pauvres claviers.

  • Justement ces dernières semaines une stagiaire de mon âge me rappelait le temps où nous devions appuyer énergiquement sur nos vieilles machines à écrire. Et puis elle m'a montré ces "pelures" dans de vieux dossiers (papier transparent que l'on mettait sous le carbone et sous le papier blanc et qui servait de double de la lettre que nous avions à taper). C'était il y a encore 10 ans... Puis les nouvelles technologies ont tout balayé.... peut être que ces vieilles machines se retrouvent maintenant au Musée ?

  • Oh là là.... vivement les vacances... tu as du mal à trouver des sujets!!!

  • Ah mais pas du tout, on voit bien que tu ne connais pas mes collègues !

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