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Sentimental

love_songs_reflexions.jpgJ’aurai l’occasion de revenir plus longuement sur le nouveau disque d’Henri Texier, Love Songs Reflexions, paru la semaine dernière chez Label Bleu. J’ai sur le feu en effet une chronique de cet album habité qu’on pourra lire prochainement sur le site de Citizen Jazz, agrémentée d’une interview que le contrebassiste m’a fait l’amitié de m’accorder. Ses propos viendront se croiser avec ma propre perception du disque et j'espère que le résultat sera à la hauteur de cette heure de musique... En attendant cette publication, voici pour vous donner envie d’en écouter beaucoup plus un court extrait de  «In A Sentimental Mood» dont il était question ici-même voici trois jours seulement.

Sébastien Texier : saxophone alto, Manu Codjia : guitare, Christophe Marguet : batterie, Henri Texier : contrebasse

Commentaires

  • Que c'est beau ... je me souviens du choc la première fois que j'ai entendu ce morceau. J'avais dix-huit ans, un ami avec lequel je séchais mes premiers cours universitaires, à mis cela sur ses platines et je suis restée scotchée. J'ai eu la même réaction un peu plus tard, en découvrant petit fleur africaine.
    Ce n'est pourtant pas très à la mode d'être sentimental, surtout en littérature, pensais-je ces jours-ci, mais heureusement la musique se passe de discours.

  • C'est vraiment une belle version, merci ! Si délicatement sensible.

  • @ Ardente patience : tu te rendras compte en lisant la chronique / interview que je réaliserai prochainement que sous ses allures de "musique sentimentale", ce disque est en réalité débordant d'une vraie rage de vivre et surtout, un acte de résistance. C'est là toute la richesse de l'univers d'Henri Texier.

  • Oh ... d'accord. Cependant, je n'entends pas du tout le terme sentimental comme un truc à l'eau de rose ...
    En tous cas, il me faut absolument ce disque ! Qu'on puisse l'écouter au Club des Poètes ! Et je lirais la chronique interview avec intérêt.

  • Je reviens sur le terme sentimental, c'est que j'y réfléchis beaucoup ces jours-ci. L'expression d'un sentiment de l'ordre de ceux qui, par exemple, émanent de la musique de Duke Ellington (je parle de mon impression, je n'y connais rien qu'en musique que mes frissons !) ... pour moi évoque, apaise ou remue, touche, transporte, avive comme un dévoilement loin de toutes formes d'endurcissement et c'est un acte de courage, en effet, pour moi. Que d'ouvrir son visage, montrer patte blanche, ou laisser s'exprimer son coeur ; ce n'est pas du tout évident, cela embellie, apaise, répare ou secoue dans le bon sens ... en fait toute grande musique est un acte de résistance contre le tout est égal, le nivellement, la destruction, le laisser-aller, l'avilissement, l'horreur quotidienne, l'absence d'amour.
    Pardonnez, je ne prétends aucunement vous enseignez des choses, croyez-moi ! Je bavasse toute seule comme d'hab !
    Je devais vous remercier de m'avoir fait découvrir Renaud Garcia-Fons. Encore un disque dont je compte enrichir ma discothèque.

  • Mais tout cela est fort bien dit, il ne faut pas vous excuser d'apporter ici quelques commentaires, qui sont les bienvenus.
    Quant à Renaud Garcia-Fons, je suis bien heureux de savoir que sa musique vous touche, j'aurai bientôt une chronique de son disque sur www.citizenjazz.com

  • Merci beaucoup de votre amabilité ! Je reçois le flux de Citizen Jazz que je consulte bien volontiers.
    (faut vraiment que je me relise et fasse attention à mes fautes d'orthographe ... manque de sommeil et concentration)

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