Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

transfèrement

  • Récolement

    L’actualité est propice à l’enrichissement de notre français ! On apprend (dans le pire des cas) ou on redécouvre (pour les meilleurs d’entre nous) ses subtilités à intervalles réguliers. Souvenons-nous en effet : l’an passé, au mois de décembre, tout un débat s’était engagé au sujet d’un mot que beaucoup d’entre nous pensaient erroné et qui avait resurgi du fin fond du XVIIIe siècle lorsque les six membres de l’Arche de Zoé, condamnés à huit ans de travaux forcés, avaient quitté le Tchad : leur transfèrement était alors en cours. Transfèrement, et pourquoi pas transfert, simplement ? Tout bêtement parce que ce vieux mot, à connotation juridique, signifie «transférer une personne d’un lieu de détention à un autre» en observant certaines formalités. De quoi, en tous cas, agiter fugacement le landernau médiatique.
    Et voici que moins d’un an plus tard, nos dictionnaires sont soumis à une nouvelle interrogation grâce aux aventures un peu ridicules de Martine et Ségolène, pas fichues de compter correctement leurs bulletins de vote (George W., tu es battu à plates coutures…). Cette fois, c’est le récolement qui fait la une de tous les journaux. Selon le dictionnaire du droit privé de Serge Braudo, le récolement est un «contrôle opéré par un huissier ou par un greffier fait après inventaire, après saisie ou après apposition de scellés afin de vérifier que les biens mis sous main de justice n'ont pas été déplacés ou détournés».
    Très bien, je le note…