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Soft Machine fait partie de ces groupes historiques dont les archives sonores sont nombreuses et régulièrement enrichies, pour la plus grande joie de ses inconditionnels. Les mollomécaniciens de tout poil peuvent se réjouir : on a exhumé voici quelques mois un nouveau témoignage de sa belle créativité, capté à Hambourg au printemps 1973, preuve supplémentaire du bouillonnement qui caractérisait ses prestations scéniques.
L’histoire des musiciens de Soft Machine Legacy finirait-elle par devenir aussi complexe que celle de Soft Machine, influence majeure et source de son inspiration ?
Ce groupe fut à l’origine d’un courant qui continue d’essaimer, ladite École de Canterbury, généalogie complexe quand il s’agit d’expliquer la composition d’une formation qui n’a cessé d’évoluer depuis 2002. Cette année-là, Hugh Hopper (basse),Elton Dean (sax), John Marshall (batterie) et Allan Holdsworth (guitare) - tous ayant fait partie de la Machine Molle nourricière à un moment ou à un autre - décident de perpétuer cette dernière sous le nom de Soft Works.
Encore un grand monsieur qui nous quitte... Après Elton Dean et Pip Pyle en 2006, le bassiste Hugh Hopper, l'une des figures de proue de ce courant musical qu'on appelle l'Ecole de Canterbury, vient de faire le grand saut, emporté par une leucémie à l'âge de 64 ans. Après l'époque des Wilde Flowers au milieu des années 60 (dont faisaient partie notamment Robert Wyatt et Kevin Ayers), Hugh Hopper fut l'un des membres de Soft Machine entre 1969 et 1973. Il multiplia ensuite les expériences, toujours sur la brèche, notamment aux côtés de Stomu Yamash'ta,Carla Bley, Keith Tippett, Elton Dean et beaucoup d'autres musiciens très créatifs de premier plan
Je ne l'avais vu qu'une fois sur scène, au cours des années 90, dans une formation appelée Short Wave dont les autres équipiers étaient Phil Miller, Pip Pyle et Didier Malherbe, autant de figures de légende de la musique anglaise dite « progressive ».
Sa biographie est impressionnante et pourtant, en dehors de quelques revues spécialisées, on imagine que la disparition de Hugh Hopper ne fera pas la une des magazines.