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première guerre mondiale

  • Côte

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    Les préparatifs de la commémoration du 11 novembre, vendredi dernier… Cette cérémonie, nécessaire et utile même si trop ostentatoire de par la débauche de précautions prises pour préserver les officiels du moindre danger à des kilomètres à la ronde (Verdun et ses environs étaient hier en quasi état de siège), me rappelle mes années d'adolescence où, en mémoire des victimes, je m'échinais à escalader plusieurs fois de suite à vélo - un vieux vélo bleu pesant 26 kilos, cadeau de mon beau-frère - les trois côtes principales menant à l'ossuaire de Douaumont. Je gravissais ces pentes une fois, deux fois, trois fois, en plein été, dans le silence de la forêt, à peine troublé par le bruit du frottement des pneus sur le goudron, en danseuse, jusqu'à l'évanouissement ou un début de syncope. Personne n'en savait rien, j'ignorais même les dangers que je courais compte tenu d'un muscle cardiaque dont je ne connaissais pas encore le vice caché, mais j'avais été aux limites de mes forces, me disant qu'il s'agissait là d'un hommage minimal et juste.