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michael jackson

  • Bad

    mjackson.jpgQu'on aime ou pas sa musique et quelles que soient les extravagances et les zones d'ombre du personnage, nul ne pourra contester que Michael Jackson aura marqué l'histoire de la musique du vingtième siècle. N'en déplaise à Alain Finkielkraut qui développait hier matin sur France Inter un sentiment, je le cite, « d'inappartenance » face au déferlement médiatique planétaire qui a immédiatement suivi l'annonce de la mort du créateur de Thriller*, cet artiste aura inventé à lui tout seul un univers singulier et inimité, dont énormément d'artistes de tous horizons revendiquent l'influence, à des degrés divers. Parfaitement identifiable, sa musique aura connu un sommet entre 1979 et 1987, avec la succession des trois albums que sont Off The Wall, Thriller et Bad. Et même s'il y a fort à parier qu'il n'avait plus rien de nouveau à nous offrir, cette trilogie justifie à elle seule un engouement qui dépasse les limites du raisonnable. Et j'imagine que sa disparition doit susciter un drôle de sentiment chez mes enfants, aujourd'hui adultes, eux qui avaient beaucoup vibré à sa musique, comme tant d'autres.

    * Ce qui est d'autant plus dommage que Finkielkraut venait de tenir de magnifiques propos après qu'un auditeur lui ait demandé son sentiment sur le débat autour du port de la burka. Il y avait tout de même bien des choses à dire sur le thème de la musique... Mais dès qu'on évoque celle-ci, il semble que le temps se soit arrêté pour lui voici plusieurs siècles.