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jazzman

  • Sources

    La fusion de Jazzman et de Jazz Magazine à la prochaine rentrée n'est pas une bonne nouvelle. Quelles qu'en soient les raisons et quoiqu'on pense de leurs lignes éditoriales, il s'agit d'une source de connaissance, une de plus, qui est victime d'un tarissement. Une au lieu de deux. Et même de trois, car dans le même temps, un autre mensuel, Muziq, rattaché à Jazz Magazine, disparaît définitivement des kiosques. La concurrence avec d'autres supports, comme Internet, ne peut à elle seule expliquer la désaffection des lecteurs. Celle-ci trouve probablement aussi son origine dans un désintérêt progressif pour toutes ces lectures qui donnent à écouter (on me pardonnera cette expression) autre chose que le conformisme sonorisé dont la représentation médiatique atteint un niveau maximal. Ces disparitions m'interpellent et m'incitent à repenser la gestion de mon temps rédactionnel dans les mois à venir. J'en reparlerai prochainement.

  • Convergences

    Dans son numéro de décembre, le magazine Jazzman interroge l’animateur Frédéric Taddeï sur sa relation au jazz. Je relève dans ses propos bien des observations que je pourrais reprendre à mon compte. Quelques citations :
    « Il est important de savoir par quelle porte entrer dans une œuvre aussi foisonnante et contrastée que celle de Miles. Et c’est mieux si on a un guide… ». J’ai eu besoin quant à moi d’un tel guide pour comprendre le cheminement de Coltrane.
    « Je ne conçois le jazz en concert que dans un club… ». Idem pour moi, sauf que Taddeï veut ce club enfumé alors que l’éviction de la tabagie passive est pour moi comme beaucoup d’autres une aubaine.
    « Lorsque j’ai découvert le jazz (…), il a fallu que je me refasse l’histoire, comme je le fais toujours quand j’aime quelque chose ». Ce n’est pas le passionné de musique, fouineur d’intégrales, qui dira le contraire.
    « Je viens du rock, le jazz est arrivé ensuite ; j’ai des références binaires, un peu bébêtes. Et depuis que je connais le second, je trouve le premier un peu limité ». Là, je suis moins d’accord, il y a énormément de richesses dans le monde du rock, dont le cadre formel peut parfois paraître plus simpliste, mais cette musique véhicule une énergie essentielle lorsqu’elle est portée par des musiciens habités.
    « Je suis toujours heureux d’entendre des traces de soul, de rock, ou même de variété. Le jazz a cela de formidable qu’il peut transcender n’importe quelle mélodie » : tu l’as dit, Taddeï !