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improjazz

  • Une histoire sans lendemain

    WMWS, Robert Wyatt, Gary Windo, Dave MacRae, Richard Sinclair, Improjazz, Philippe Renaud

    WMWSOne Night Stand. J’aimerais vous parler d’un disque qui n’aurait pas dû voir le jour. Ou plutôt – soyons précis – qui doit son existence à une série de circonstances sur lesquelles il apparaît que les personnages impliqués ne pouvaient agir. Je vais donc essayer de vous raconter en quelques mots cette belle histoire.

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  • Improjazz

    improjazz, philippe renaud, jazzJe ne sais pas si vous êtes au courant, mais la ville de Blois compte parmi ses habitants un fou furieux qui, depuis des lustres, se bat avec un acharnement qui force l’admiration pour défendre et partager une passion que je lui ai toujours connue. Quand je dis toujours, je n’exagère pas puisque je me rappelle l’époque de mon enfance à Verdun et la forte propension du personnage à ne parler que de musique avec mon frère, dont il était un camarade de classe. Je crois même me rappeler qu’en ces temps reculés – chut, ne le dites à personne - il vouait un vrai culte aux Rolling Stones… Philippe Renaud – c’est lui que j’évoque ici – s’est forgé une solide réputation en créant voici un bon paquet d’années Improjazz, un magazine mensuel disponible par abonnement uniquement et dont le dernier numéro en date est le cent-soixante-dix-neuvième. C’est dire que le temps passe…

    Attention ! Ce magazine d’information musicale est probablement un cas unique, pas seulement en raison de sa longévité, ni par la ténacité de son créateur et de ceux qui l’entourent mais par son concept et son esthétique. Dédié principalement au jazz et tout particulièrement à ses formes improvisées, Improjazz s’adresse exclusivement aux lecteurs. N’y voyez pas là un truisme, mais plutôt une nécessaire explication : par sa mise en page austère presque inchangée depuis son origine, par la densité des textes qui le composent, la publication ne cède en rien aux canons actuels de la communication écrite et n’ira pas vous tirer par le bout de la manche pour se vendre. Bref, vous m’aurez compris, on aura du mal à le feuilleter pour regarder les illustrations, rares et monochromes ; bien au contraire, on ouvre Improjazz comme on le ferait d’un livre : il faut un peu de temps devant soi et vouloir découvrir une foule d’artistes dont, probablement, vous n’aurez jamais entendu parler.

    Objet de curiosité, publication pour curieux, Improjazz ne vit que par la foi de l’équipe de Philippe Renaud et par les abonnements de ses lecteurs. En ces temps chahutés où je ne sais quel comité Théodule est réuni par celui qu’on prétend être Ministre de la Culture pour se pencher au chevet du jazz, il est aussi de notre devoir de valoriser un soutien aussi fidèle au monde de la musique.