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g20

  • Enigmatique

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    J'avais écrit voici quelques jours une petite note que je comptais publier aujourd'hui même. J'y évoquais le grand raout du G20 en expliquant que j'avais, moi aussi, mon propre sommet lorsque, séjournant à Paris du côté de la Rue du Bac et de la Rue de Grenelle avec Madame Maître Chronique, il m'arrivait de fréquenter une supérette du même nom (G20) pour y acheter quelques yaourts, histoire d'agrémenter le petit déjeuner pris dans la cuisine commune d'une charmante résidence où nous avons nos quartiers. Manque de chance, Alain Rémond a sévi entre temps dans le magazine Télérama et publié un billet qui part de la même idée. Si j'avais su, j'aurais publié illico ! Me voilà donc à court de texte... et sauvé in extremis par cette drôle de pancarte vue hier après-midi sur une façade, tout près du Parc Sainte-Marie à Nancy. Elle m'interroge sur l'orthographe étrange du mot troupe et me laisse perplexe lorsque je cherche à comprendre ce qui peut se cacher derrière tous ces plaisirs. Je ne sais pas s'il est vraiment raisonnable que ma petite-fille accepte que ses parents continuent de la promener dans un tel quartier...

  • Métaphore

    Le débat économique qui oppose chaque vendredi matin sur France Inter les journaliste Dominique Seux (tendance néo-libérale) et Bernard Maris (plutôt keynesien, dont je vous recommande la lecture des « Antimanuels d'économie ») sont toujours des moments intéressants et intelligemment animés. Bien entendu, les points de vue des deux protagonistes semblent à jamais irréconciliables, mais on guette à chaque fois la petite phrase qui fait mouche. A ce jeu, Bernard Maris est de très loin le plus doué, en témoigne sa métaphore au sujet de la réunion du G20 à Londres, temple du libéralisme le plus échevelé jusqu'à une époque très récente, le G20 donc, ce grand raout de nos dirigeants mondiaux, supposé être le point de départ d'une remise en ordre de la finance mondiale, notamment parce qu'il doit s'attaquer au cancer des paradis fiscaux. « Une réunion du G20 qui se tient à Londres, c'est un peu comme une réunion d'alcooliques anonymes dans un bar à vins ».