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france

  • Secondaire

    Lorsqu'il y a quelques semaines, un Airbus s'est abîmé en mer au large des côtes brésiliennes, l'information s'est comme arrêtée. Matin, midi, soir, on ne parlait plus que de ça. Une concentration justifiée par l'émotion et la douleur des familles et la traduction probable d'un effet de proximité, certainement dû à la présence à bord de l'avion de très nombreux citoyens français. Et voilà que ça recommence : un autre Airbus envoie vers l'au-delà plus d'une centaine de passagers partis rejoindre les Comores. On en parle, c'est vrai, mais de façon beaucoup moins intensive. Normal, ça commence à faire répétition, à force, on pourrait se lasser. Et puis il y a cette drôle d'impression que laissent certains des commentaires, ceux qui nous expliquent que les quelque 66 français comptés parmi les disparus avaient la double nationalité... Comme s'ils étaient moins importants que des français à part entière. Fort heureusement, l'actualité donne l'occasion de renouveler le traitement de l'information en pointant du doigt les défaillances de la compagnie aérienne Yemenia Airways et en soulignant le fait qu'elle était sous la surveillance étroite des autorités françaises... Merci également à la jeune rescapée d'apporter un peu d'aventure à cet accident qui a failli être banal. On a eu chaud !