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exposition

  • L'œil et la main...

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    Cette fois, c'est la dernière ligne droite ! Encore un tout petit travail de rédaction - mais pas un portrait - et j'aurai mis un terme à mes petites activités musico-littéraires sur lesquelles je planche depuis la fin du mois de mai... Voilà une expérience qui m'aura comblé au-delà de toutes mes espérances, quels qu'en soient le résultat et l'accueil que réservera le public à deux visions complémentaires de ces musiciens qui seront à l'honneur pendant plus de deux semaines à la Médiathèque de Laxou.

    Moins simple qu'elle n'y paraît, la petite histoire qu'on a envie de raconter en quelques lignes est le fruit d'une méthode que je me suis appliquée de manière assez rigoureuse : une fois les artistes sélectionnés d'un commun accord avec mon complice Jacky Joannès, j'ai toujours procédé de la même façon. Essayer de faire le vide pendant de longues minutes, puis penser silencieusement au musicien et noter immédiatement les premiers mots qui me venaient à l'esprit. Et tenter de me débrouiller avec tout ça pour raconter quelque chose, qui ne soit ni biographie ni chronique... Non, autre chose que j'aurais bien du mal à définir. Une tentative un peu littéraire, dirais-je...

    Tout le reste se sera apparenté à un travail que je qualifierai volontiers d'artisanal. Car une fois la forme dégrossie, il a fallu polir avec patience pour parvenir à un résultat que je n'oserais qualifier de satisfaisant mais dont la musique des mots se trouvait en harmonie avec ce que m'inspirait chacun des artistes.

    Dans quelques jours, de toute façon, ce travail ne m'appartiendra plus.

    PS : merci à Elise pour les menues retouches apportées à ce self made visuel !

  • Pipé

    jacques_tati.jpgPauvre Jacques Tati ! Déjà que de son vivant, ses contemporains oublièrent de célébrer son génie de cinéaste au point qu'il lui fallut passer par des périodes très difficiles et finir sa vie empêtré dans de nombreux problèmes financiers, voilà maintenant qu'à l'occasion d'une exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque, une application stupide et bas du front de la loi Evin conduit la société Métrobus (qui est la régie publicitaire de la RATP) à éradiquer la pipe que le réalisateur arbore fièrement sur l'affiche pour la remplacer par... un moulin à vent miniature ! Le père de cette loi lui-même est obligé de reconnaître le caractère absurde de cette mesure : « La présentation de Monsieur Hulot avec sa pipe s'inscrit dans notre histoire, dans notre culture cinématographique ». Outre le fait qu'une telle décision est la marque d'un grand mépris politiquement correct pour le public (qu'on semble juger infantile au point que l'apparition de cette bouffarde le ferait replonger dans la dépendance au tabac..., pas bien ça, méchant public !), elle est aussi la traduction d'une négation totale de ce qu'était le personnage récurrent des films de Jacques Tati. Alors, pour cette seule raison, je vous propose un instantané montrant ce cher Monsieur Hulot fumant la pipe. Avec ce petit regard en coin qui semble dirigé contre ses futurs censeurs. Et dans la foulée, la même société repousse l'affiche du film de Ron Howard, « Anges et démons », qui mettrait soit disant en cause le Vatican et celle de « Coco avant Chanel », le film d'Anne Fontaine, sur laquelle Audrey Tautou exhibe une cigarette. D'ores et déjà, je tiens à présenter mes excuses à la France, celle qui vit, qui vibre, pour le triste spectacle qui lui est ainsi offert.