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eno

  • Céleste

    evening_star.jpgEn ces jours troublés et angoissants, pourquoi ne pas prendre le temps de s’arrêter quelques minutes. Et s’émerveiller d’une collaboration qui remonte au début des années 70, lorsque Robert Fripp, âme du grand King Crimson, alliait son génie à celui d’un drôle de sorcier en provenance de Roxy Music, Brian Eno. Dans No Pussyfooting, le premier mêlait ses frippertronics aux effets multiples créés par le second. Deux ans plus tard, en 1975, Evening Star brillait de tous ses feux. Le titre éponyme est une petite merveille que je vous laisse découvrir.

  • Nocturne

    Il fait encore nuit, la neige tombe à gros flocons et entame une danse tranquille dans la lumière des réverbères. La température est de saison, réfrigérante. Assis à mon bureau, j’observe ce spectacle un peu irréel qui s’accorde parfaitement avec «The Heavenly Music Corporation», une longue pièce instrumentale enregistrée voici bien longtemps maintenant, en 1973, par deux sorciers du son, Brian Eno et Robert Fripp sur leur album No Pussyfooting. Je n’avais pas écouté ce disque depuis de très longues années et j’en perçois toute la beauté du fait de cette concordance presque parfaite entre les images qui s’offrent à moi et les nappes sonores qui s’échappent en volutes des hauts parleurs. Un peu magique, tout cela...

  • Actuel

    eno_byrne.jpgAlors que Brian Eno, touche-à-tout homme de climats musicaux révélé au sein de Roxy Music puis dans le travail entrepris avec Robert Fripp, et David Byrne, ex-leader des Talking Heads, s’associent pour un nouvel album intitulé Everything that happens will happen today, on est tenté de revenir illico à leur première collaboration, qui remonte à la fin des années 70. Car si leur nouvelle production, une succession de chansons aériennes et pacifiées, est un petit plaisir musical, ces deux-là avaient élaboré avec My life in the bush of ghosts il y a 30 ans un ovni pour un disque qui reste d’une incroyable modernité et dont les inventions sonores sont inépuisables. Le principe en était simple : à partir d’une voix enregistrée (un prédicateur, un évangéliste, un muezzin, une chanteuse libanaise, etc), il s’agissait pour eux de construire un environnement musical qui s’appuie sur la rythmique des mots et leur mélodie intrinsèque. En 2008, leur projet est toujours aussi passionnant, comme peut vous le suggérer ce «Regiment» ou les deux sorciers explorent l’univers de la chanteuse Dunya Yusin.