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commerce

  • Mercantile

    J’ai pris le temps de regarder, voici une semaine, un reportage consacré aux entreprises spécialisées dans le soutien scolaire, en d’autres termes des officines mercantiles qui engrangent sans complexe des bénéfices sans faire la démonstration ni de leur capacité à mettre en œuvre une pédagogie adaptée à leurs publics ni d’une grande transparence dans le recrutement de leurs enseignants. Quant aux résultats, ils ne sont pas divulgués, top secret mesdames et messieurs. Et pour cause, il y a souvent tromperie sur la marchandise, si l’on veut bien m’autoriser cette expression.  Dans ce petit monde qui prospère sur le terreau fertile des angoisses parentales, on n’est pas très regardant en matière d’embauche et l’on s’aperçoit qu’un ancien commercial issu de la grande distribution se transforme aisément en agent recruteur de professeurs selon des méthodes très… approximatives ! Pire encore, de jeunes étudiants, 19 ou 20 ans, tous frais émoulus de je ne sais quelle école de commerce hors de prix, se voient chargés de cette tâche (je ne citerai pas le nom de leur employeur) quand bien même ils n’ont encore exercé aucune activité professionnelle et surtout pas dans le domaine de l’enseignement. Le monde à l’envers…

  • Cher

    J’ai regardé deux fois la vitrine de ce pâtissier local avec la plus grande attention pour m’assurer que mes yeux ne me trahissaient pas : trônaient en effet derrière la vitre, fièrement disposés dans une corbeille, de bien appétissants beignets. Mais c’est leur prix qui m’a surpris : 40 € le kilo… Vous dites ? Je dis : «40 € le kilo, vous m’avez bien compris». C’est une blague ? Allez, sortez les caméras, c’est un jeu ! Non, vous êtes sérieux ? Alors je prends ma petite calculette mentale, je me rappelle qu’un Euro vaut 6,55975 francs et j’en arrive à la conclusion que ce dessert fabriqué à partir d’ingrédients on ne peut plus basiques (œufs, farine, sucre, sel, un peu de citron, huile…) et pas vraiment ruineux nous est proposé pour la modique somme de 262 francs le kilo. Ooooops ! Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’ai beau n’avoir aucun souci de conversion monétaire depuis sept ans, j’ai comme l’impression que certains commerçants spéculent sur notre confusion mentale pour nous balancer à prix d’or des marchandises ordinaires. Et voilà une jolie bascule qui va très vite permettre à notre pâtissier de s’exhiber prochainement dans une grosse berline allemande… La défense du pouvoir d’achat est vraiment une lutte de chaque instant.