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alain souchon

  • Humain

    Je n’ai pas le moindre doute quant au fait que la sortie du nouveau disque d’Alain Souchon s’accompagne d’un plan médias savamment organisé, avec son cortège d’interviews dans la presse et à la radio, sans parler d’un long (et beau) documentaire diffusé en début de semaine à la télévision. Et que tout ce battage est forcément injuste pour tous les autres, ceux dont on parle peu, voire pas du tout. C’est vrai et de ce fait, je ne devrais pas en parler, partant de l’idée que les autres en ont déjà assez dit. Mais je ne peux m’empêcher de penser que j’adore ce type ! Voilà un ciseleur de mots, capable d’exprimer avec un rien ce que nous, humains lambda, ne parvenons même pas à dire en de longues phrases alambiquées. Son génie très particulier réside certainement dans une expression poétique parfaitement identifiable qui fait de lui un inventeur, humble et lucide. Les petites fulgurances littéraires d’Alain Souchon sont toujours un régal.
    Et je suis certain qu’on pourra, plus tard, étudier ses textes avec attention et y découvrir une observation fine et pertinente de notre monde. Souchon s’apparente, d’une certaine façon, à un socio-philosophe contemporain dont les idées, les questionnements, les inquiétudes, les admirations et les révoltes sont souvent les nôtres. Les hommes, de plus, ont trouvé chez lui un écho à leurs propres doutes et se sont sentis moins seuls lorsqu’ils ont entendu cette fragilité qu’il n’a jamais chercher à masquer sous une attitude arrogante ou virile.
    J’avais envie de le dire…