Olympisme
On nous dit que les contrôles antidopage seront renforcés à l'occasion des Jeux Olympiques de Londres 2012.
Comment ? Des athlètes auraient-ils (ou elles) triché par le passé ? D'autres seraient-ils encore tenté par le soutien chimique à leurs perfomances ? On me dit dans l'oreillette qu'il ne faut pas exclure cette pratique du mensonge à l'échelle d'une nation tout entière…
Alors là, mes amis, je tombe des nues en imaginant que l'argent pourrait avoir perverti ce qu'on nous vend toujours pour de l'esprit dit olympique.
Mais je vois les choses trop en noir, c'est sûr !
Olivier Calmel
Un coup de maître, un de plus ! On a beau savoir que Louis Sclavis a longuement pétri la pâte de sa musique pour la modeler et débusquer le mouvement qu’il recherche avidement dans une quête aussi métaphysique qu’artistique, revenant avec patience sur ses « brouillons », puis rodant son travail sur scène et le modelant avec une extrême attention avant de le graver ; on a beau constater que le clarinettiste n’a pas son pareil pour s’entourer des musiciens acteurs les plus attentifs à la réalisation collective de son imaginaire, au point de constituer à chaque fois un groupe qu’on voudrait durable et qui, pourtant, cède presque fatalement la place à une nouvelle combinaison humaine ; on a beau être certain que l’étonnement émerveillé sera au rendez-vous… quand la musique paraît, on se rend à l’évidence : Louis Sclavis va encore au-delà de ce qu’on espérait. Ce disque en est une nouvelle preuve.
Attachante rencontre que celle de ce voyageur imaginaire dont le saxophoniste