Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Limpide

cj_sissoko_segal.jpg

Quand le violoncelliste Vincent Segal - dont la carte de visite est assez impressionnante si l'on en juge par la diversité de ses collaborations et expériences : l'Ensemble Intercontemporain, Cesaria Evora, Elvis Costello, Sting, Piers Faccini, Matthieu Chedid, Marianne Faithfull, sans oublier le duo Bumcello formé avec le percussionniste Cyril Atef - rencontre le musicien compositeur Malien Ballaké Sissoko, joueur de kora, on pressent que le mariage des cordes sera magnifique. Un pressentiment totalement vérifié par les faits... Trois sessions d'enregistrement à Bamako au mois de mai 2009 ont donné naissance à Chamber Music, un disque de plénitude publié sur le label No Format !. La conversation entre les deux instruments est de toute beauté, si harmonieuse et intemporelle qu'elle semble attirer vers elle comme par magie d'autres musiciens, comme par exemple Demba Camara au karignan.

Un disque qui exprime une certaine vérité, celle de l'âme. Une chronique est à venir sur Citizen Jazz.

podcast
En écoute, un extrait de "Ma-Ma FC" : Ballaké Sissoko (kora), Vincent Segal (violoncelle), Demba Camara (karignan).

Commentaires

  • Etonnant ! Pour la petite histoire je me promenais justement hier soir sur le site du label No Format, ce que je ne fais pas tous les jours, et j'ai justement commandé cet album précisément ! Alors quelle n'a pas été ma surprise aujourd'hui de voir ce texte sur ton blog que je parcours désormais fréquemment et avec plaisir !
    Merci pour ce très bel aperçu oral qui me fait attendre avec encore plus d'impatience le cd commandé...

  • Très agréable à écouter ton extrait. Je te remercie.

  • @ Harry : tu ne vas pas être déçu, je te le garantis. J'ai encore écouté ce disque cet après-midi, c'est un enchantement. Et merci de tes visites.

    @ Elisabeth : tu n'as pas à me remercier, c'est le plaisir de partager de belles émotions !

  • Là c'est tout ce que j'aime (tu t'en doutes, MC, je pense!).
    Et pour une fois je connaissais (mal mais quand même!) ces deux interprètes.

  • Compte-tenu des commentaires élogieux, je viens de prendre le temps d'écouter ce morceau. Et c'est formidable ! Euh, moi, je ne connaissais ni l'un ni l'autre des interpètes. Mais inculte, je suis, inculte, je resterai.... J'adore le métissage culturel et le métissage sous toutes ses formes, en règle générale. Et si c'était ça, l'avenir de la planète. Utopique ?

  • L'utopie a souvent raison contre toutes raisons.Je pense moi aussi que le métissage est le principe qui assure la vitalité et même la vie des civilisations et des cultures ...

  • @ Sister : oui, je me doutais un peu, connaissant ton goût pour le violoncelle.

    @ Zia : ben finalement, on arrive à mettre tout le monde d'accord !!!

    Trève de plaisanterie, outre le fait que j'adore ce disque (que je considère presque comme un classique, déjà), j'ai voulu en parler ici parce que c'est pour moi une manière élégante de répondre aux bassesses politiques actuelles qui sont le fait de gens bien peu recommandables et incultes (car eux sont vraiment incultes)... C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le jazz, autre expression artistique, est une musique essentielle. Durant tout le XXe siècle, elle n'a fait que s'enrichir des métissages et des croisements d'influences. Et ça continue, tant mieux. Pendant que certains rêvent de s'enfermer dans l'espace confiné de leur fantasmes en lorgnant leurs doigts de pied, d'autres ouvrent les portes, aèrent leur monde et regardent vers le haut.

  • pour MC: Bravo!

  • J'ai reçu ce cd par la poste il y a deux jours et j'ai donc eu le temps de l'écouter un peu, il est très beau et intimiste. Vive le métissage ! De plus ça permet de soutenir le label No Format ! qui se bat dans le sens du métissage justement et contre la conformité des exigences industrielles du plus grand nombre...

    Après écoutes, j'ai vraiment envie de citer Vincent Ségal : " la kora de Ballaké et mon violoncelle sont certes vieux et vénérables mais, dans la nuit de Bamako, ils ont la beauté d'enfants calmes ".

  • @ Françoise : une fois encore, merci de tes visites régulières qui me font toujours très plaisir.

    @ Harry : cette phrase, en effet, se passe de commentaires parce qu'elle est une belle parabole : elle est empreinte de cette idée de sagesse des anciens que nous, occidentaux gâtés, avons oubliée au point que nos "vieux" sont écartés du chemin de la vie parce qu'on les juge "non productifs" et coûteux.

  • Joli palmarès .... Même si je n'en connais que très peu .... Jassume mon cote inculte également .... Mais tout cela est vraiment très alléchant .....
    Sans les autres nous ne sommes rien .... Et sans musique .... Que serions nous?????

Les commentaires sont fermés.