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Stella

stella.jpgTrès beau moment de cinéma que ce film aux intonations autobiographiques de Sylvie Verheyde. La jeune Stella, 13 ans, fille de cafetiers du XIIIe arrondissement, débarque dans un collège du XVIe. Nous sommes dans la deuxième moitié des années 70. On la voit aborder cet univers qui n’est pas le sien, écartelée entre un quotidien où les clients de ses parents dressent un portrait de l’humanité qui oscille entre dureté et tendresse et une mini-société, celle composée par ses camarades de classe et ses professeurs, où la dureté est tout autant de mise. Entre ces deux mondes, la gamine balance, il s’agit pour elle de trouver sa place et d’essayer de prendre son envol afin d’exister. Allez, on chipotera juste en notant quelques anachronismes mineurs : les faits montrent qu’il s’agit de l’année scolaire 1975-76 et l’on est étonné, par exemple, d’entendre des chansons qui n’existeraient que deux ou trois ans plus tard ; idem pour cette devanture d’un libraire où l’on aperçoit un bouquin de Douglas Kennedy, dont les premières œuvres furent publiées une quinzaine d’années plus tard. Mais bon, ce ne sont que des détails. Et puis il y a l’impayable Christophe Bourseiller, le prof de français qui sait faire preuve de patience et valoriser Stella. A chacune de ses rares apparitions au cinéma, il me rappelle son rôle dans «Un éléphant ça trompe énormément» d’Yves Robert, ce Lucien qui était amoureux de Daniel Delorme. Il empoignait fermement le sein de cette femme mûre pour lui déclarer sa flamme et lui expliquait doctement le caractère inéluctable de leur relation amoureuse à venir. Impayable !

Commentaires

  • Deuxième moitié des années 70 ? Juliette travaillait déjà à cette époque, elle avait quitté le collège depuis 1971. Je pense que le réalisateur aurait dû faire un peu plus attention aux anachronismes dont tu parles. Mais il reste le plaisir de voir ce film.

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