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soins

  • Trentenaire

    Incroyable cette sensation du temps qui passe, que dis-je, qui file à la vitesse de l’éclair. C’est en regardant mon calendrier hier, au moment de reprendre le boulot après quelques jours de pause, que je me suis souvenu qu’il y a trente ans, quasiment jour pour jour, j’entrais dans un interminable tunnel, celui de la maladie qui vous fauche perfidement et ne vous lâchera plus jusqu’à votre dernier souffle. Me reviennent en mémoire les semaines de souffrance, la fièvre, les douleurs insupportables, les pronostics pessimistes, le décompte incertain des jours qui restent à vivre, les soins à l’hôpital, toutes ces perfusions, phlébographies, ponctions lombaires, biopsies en tous genres, les piqûres qu’on s’administre soi-même durant des mois, l’inquiétude de mon entourage, le drôle de regard des médecins qui me contemplent pour ce que je suis, un cas médical unique. Et puis, la renaissance, l’énergie qui revient, la joie de comprendre qu’on n’est que malade et pas condamné, la vie qui semble vous sourire à nouveau, l’idée qu’on peut à nouveau échafauder quelques projets. C’était il y a trente ans, j’ai parfois l’impression que c’était hier.