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rougon macquart

  • Argent

    zola.jpgDès que j’aurai terminé le bouquin que je suis en train de lire, quelque chose me dit que je vais me plonger dans la relecture de L’Argent , le roman qu’Emile Zola publia en 1891 et qui est l’un des derniers tomes de sa fresque naturaliste appelée les Rougon-Macquart. S’appuyant sur des faits réels (l’affaire Mirès, l’histoire des frères Péreire ou encore le krach de l’Union Générale), Zola nous raconte l’histoire d’un affairiste, Saccard dont les agissements vont provoquer la ruine d’une foule d’épargnants. « Il me faut une affaire énorme, gigantesque, qui prenne un homme audacieux et le rende maître de la Bourse, du marché financier en l’espace de quelques années. Une de ces montées brusques, soudaines, vers des hauteurs prodigieuses, suivie d’une dégringolade subite, d’un anéantissement complet. » Voilà que ce que le romancier expliquait à un journaliste lors de la préparation de L’Argent. Ce qui me laisse penser que nos banquiers et autres traders auraient peut-être dû quitter un peu leurs écrans des yeux et relire leurs classiques… Et que décidément, l’homme cupide a la mémoire bien courte.