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rome

  • Italyon

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    Le temps d'un long week-end, prolongé jusqu'au début de la semaine suivante, la ville de Lyon se mettait en lumières. La foule se presse, les déambulations sont souvent épuisantes, c'est la fête à la saucisse et à la bière... Au détour d'une rue, il y a cette place - dont j'ai oublié le nom, que les Gones me pardonnent - qui célèbre l'Italie et son cinéma, plus particulièrement celui de Federico Fellini. De quoi me remettre en mémoire un récent séjour à Rome... et de donner l'envie d'y retourner très vite !

  • Sanitaire

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    Voici un autre petit souvenir visuel de mon récent voyage à Rome. Nous sommes ici dans la Curie - enfin, ce qu'il en reste - au beau milieu du Forum antique. Pour mémoire et sans vous assommer d'un cours d'histoire, la Curie était le bâtiment dans lequel se réunissait le Sénat romain. Et l'on voit ici sur la photographie l'empereur Vespasien qui, selon notre guide du moment, arbore, je la cite « un sourire en coin ». Ce cher Vespasien, à qui l'on attribue l'expression : « L'argent n'a pas d'odeur », au prétexte qu'il avait inventé une taxe sur la collecte d'urine parce que celle-ci constituait à l'époque un excellent fixateur pour les peintures.

    Qu'on me permette alors d'élever une taquine protestation : selon moi, c'est plutôt d'un sourire en petit coin que Vespasien nous gratifie ici...

  • Méditatif

    Je ne me risquerai pas à l'exercice périlleux par lequel je chercherais à résumer en quelques lignes cinq longues et studieuses journées passées à la découverte de Rome, sous ses aspects les plus essentiels (j'emploi cet adjectif à dessein, dans son acception philosophique) : historique, artistique et religieux. La tentation serait grande, en effet, d'un inventaire des splendeurs qui se sont offertes aux yeux des membres du groupe dont je faisais partie, sous la conduite de différents guides, tous de très haut vol. Et du coup, je n'ajouterais rien de particulier à ce que beaucoup savent déjà et qu'on peut lire dans une myriade d'excellents bouquins ou de sites Internet fort bien documentés, tel ce Rome Passion, qu'on pourra recommander à celui qui voudrait aborder les rivages magiques de la ville éternelle. Ce qui me paraît en revanche plus digne d'être partagé avec mes lecteurs est ce sentiment très particulier qui étreint petit à petit au fur et à mesure de vos découvertes. J'ai tenté de donner un nom à cet état intérieur qui vous mène à l'introspection et à une approche de la vie qui, en quelques jours, vous éloigne de vos contingences matérielles (avant un retour à la vie réelle et son désagréable cortège automnal, pluie glacée et feuilles tombées, tristes mines de mes concitoyens). Impossible description, ou plutôt vaine tentative d'évocation de l'indicible... Et j'aurais tant aimé vous rapporter quelques témoignages sonores incomparables, comme le chant de ces quatre jeunes Italiens, dimanche au Panthéon. Pas eu le réflexe de pointer mon petit magnétophone sur leurs poignantes polyphonies d'inspiration grégorienne... Il me reste cependants quelques témoignages photographiques qui, je l'espère, seront pour vous la traduction des ces instants uniques. Ici par exemple, nous sommes dans le cloître de la Basilique Saint Jean de Latran : le soleil commence sa course lente vers le soir et illumine les torsades de pierre. La lumière est douce, on voudrait s'arrêter là un long moment...

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  • Étournelle

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    Chaque année, il semble qu'une fois l'automne venu, la belle ville de Rome compte de nouveaux et très nombreux habitants. On dit en effet qu'à la fin du mois de novembre, les pigeons - je ne parle pas ici des touristes qui s'agglutinent ici et là pour acheter des souvenirs made in China d'un goût très douteux comme ils le feraient dans n'importe quelle autre capitale - s'installent un peu partout et décorent les rues et les voitures de leurs fientes gluantes et acides. Un vrai fléau... Mais un peu plus tôt - c'était le cas la semaine dernière lorsque je me suis rendu dans cette cité tellement chargée d'histoire - d'autres oiseaux viennent planer par dizaines de milliers à la cime des arbres pour y trouver leur nourriture. Les étourneaux assiègent Rome et décrivent dans son ciel encore bleu d'incroyables figures géométriques mouvantes. Un incessant ballet aérien qui nous démontre que nous sommes bien à la découverte de la ville étournelle...