Étournelle
Chaque année, il semble qu'une fois l'automne venu, la belle ville de Rome compte de nouveaux et très nombreux habitants. On dit en effet qu'à la fin du mois de novembre, les pigeons - je ne parle pas ici des touristes qui s'agglutinent ici et là pour acheter des souvenirs made in China d'un goût très douteux comme ils le feraient dans n'importe quelle autre capitale - s'installent un peu partout et décorent les rues et les voitures de leurs fientes gluantes et acides. Un vrai fléau... Mais un peu plus tôt - c'était le cas la semaine dernière lorsque je me suis rendu dans cette cité tellement chargée d'histoire - d'autres oiseaux viennent planer par dizaines de milliers à la cime des arbres pour y trouver leur nourriture. Les étourneaux assiègent Rome et décrivent dans son ciel encore bleu d'incroyables figures géométriques mouvantes. Un incessant ballet aérien qui nous démontre que nous sommes bien à la découverte de la ville étournelle...