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pauvrete

  • Contrastes

    J’ai passé en début de semaine une petite demi-heure, confortablement installé dans un large fauteuil de cuir au beau milieu du hall de l’hôtel Méridien, du côté de la place de l’Etoile. Observation. Il y a beaucoup d’hommes qui ont l’air très riches, souvent laids, bedonnants, assez âgés et accompagnés de femmes beaucoup plus jeunes qui tiennent à montrer qu’elles s’exhibent aux côtés d’un monsieur avec un gros portefeuille. Parfois, les visages de ces dames n’expriment rien, on dirait que la peau de leur visage est comme trop tendue. Ces hommes et ces femmes sont plutôt blancs, même si l’on croise aussi des familles originaires du Moyen-Orient, nombreuses en femmes et enfants. Quelques chinois également. Au beau milieu de ces grappes humaines qui vont et viennent, avec ou sans ordinateur portable à la main, des hommes d’entretien passent de façon continue un énigmatique balai, dès qu’un client a marché sur un sol qui doit rester immaculé et brillant. Ils sont tous noirs et silencieux. Du côté du bar, serveurs et serveuses se faufilent prestement entre les tables pour servir des consommations hors de prix à des clients qui ne les regardent même pas. Peu de temps avant un concert au jazz club, un chef de rang m’explique comment je dois prendre des photos et ne pas prendre le risque d’attraper dans mon viseur une personne qui ne le souhaiterait pas.