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lost on the way

  • Louis Sclavis, l'histoire d'une création

    louis sclavis,fabrice radenac,lost on the wayFabrice Radenac nous avait plongés en sa compagnie dans l’intimité d’une genèse, celle de l’enregistrement d’Alerte à l’eau (2007) sous la houlette du contrebassiste Henri Texier et de son Strada Sextet. L’attention qu’il portait au processus de création de cet enregistrement fiévreux nous avait séduits : son regard sensible, empreint d’une admiration non feinte et d’un vrai plaisir de capter des instants uniques, venait souligner et sublimer le propos des artistes et nous aidait à mieux comprendre leur démarche créative. 
    Au moment où un autre grand de la scène hexagonale, Louis Sclavis, donnait naissance à un disque unanimement salué comme une étape majeure de son parcours, Lost On The Way, le réalisateur a planté ses caméras auprès de lui dans le même objectif : partager une certaine forme de magie, parfois indicible.

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  • Éperdu

    lost_on_the_way.jpgLe XXIe siècle sied très bien à Louis Sclavis. Parce que sa discographie - abondante désormais depuis la fin des années 70 - recèle de magnifiques moments dont les plus récents (L'Affrontement des Prétendants, Napoli's Walls, L'Imparfait des Langues et aujourd'hui Lost On The Way) constituent comme une suite qui frise la perfection. Avec ce nouveau disque qui évoque l'odyssée d'Ulysse, et pour lequel il renouvelle en partie son quintette (Maxime Delpierre et François Merville étant toujours présents), Louis Sclavis fait une fois encore éclater au grand jour une musique lyrique, inventive et nerveuse. Il y a ceci d'un peu magique chez lui qui est la patte des grands : on sait très vite à qui on a affaire, sans pour autant savoir où l'artiste veut nous emmener. Alors on se laisse guider, au gré des vents et on le laisse nous raconter une histoire dont on n'a pas envie de connaître la fin.

    « J'ai joué à me perdre pour sortir d'une route déjà tracée » confie le clarinettiste. Alors bien joué en effet et quant à moi, je me porte volontaire pour tomber autant de fois que nécessaire de Charybde en Scylla, tant il est bon, sinon d'être perdu dans l'inconnu, du moins de revenir comme éperdu du bonheur éprouvé à la rencontre d'un jazz contemporain dont la richesse nous laisse espérer qu'il aura encore bien des pages à tourner.

    podcast

    En écoute : quelques minutes de « De Charybde en Scylla », extrait de Lost On The Way (ECM 2098 1798497).

    Louis Sclavis (clarinettes, saxophone soprano), Matthieu Metzger (saxophones soprano et alto), Maxime Delpierre (guitare), Olivier Lété (basse), François Merville (batterie).