Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jerry garcia

  • La stratégie de l'arbre à disques

    europe_72.jpgJe vais reculer les aiguilles de la grande horloge et vous parler d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Nous sommes le mercredi 13 décembre 1972. Je suis en possession d'un précieux billet dont la valeur - cent francs ! - est considérable pour qui la rapportera au montant de mes émoluments mensuels de l’époque, en d'autres termes mon argent de poche, soit cinq francs. Me voici prêt à engager une dépense déraisonnable qui hante mes rêves depuis plusieurs semaines déjà. Mais je vais un peu trop vite... Revenons d'abord à un autre jour, un jeudi celui-là, le 27 janvier de cette même année 1972. J’en profite pour rappeler aux plus jeunes qu'en ces temps préhistoriques, on n'allait pas au collège le jeudi après-midi ; c’est l’année suivante seulement que fut instaurée la pause hebdomadaire du mercredi pour les scolaires.

    Lire la suite

  • Jerry Garcia & Howard Wales

    garcia_wales.jpgSi la réédition en 2010 de ce disque datant de 1971 ne constitue pas un événement majeur dans l’agenda musical du moment – sauf peut-être au sein de la confrérie des Deadheads toujours à l’affût des preuves de la créativité de Jerry Garcia, leur guitariste adoré – il mérite néanmoins qu’on s’attarde sur les circonstances de son enregistrement, en 1970, en raison de la place particulière qu’il occupe dans le grand chapitre de la musique californienne à partir de la seconde moitié des années 60. Un peu d’histoire nous aidera en effet à mieux comprendre pourquoiHooteroll ? +2 constitue un précieux témoignage qui ne s’adresse pas qu’aux fans les plus ardents.

    Lire la suite de cette chronique sur Citizen Jazz...

  • Puzzle

    Dead Moon RisingLe résultat n’est pas inoubliable, certes. Parce que le rock un peu rude et la voix rocailleuse de John Fogerty se marient plutôt mal, finalement, avec la rythmique aérienne et les flammèches évanescentes lancées par les cordes électriques du Grateful Dead. Mais cette rencontre, qui remonte à l’année 1991, entre celui qui était à lui seul Creedence Clearwater Revival et la bande à Jerry Garcia, ressemble pour moi à l’une des pièces manquantes du puzzle que je tente d’assembler depuis les années de ma préadolescence. En 1970 – j’avais alors douze ans – je m’entichais du premier avant de me lancer à disques perdus dans la découverte du second, dès le mois de janvier 1972. Il aura fallu attendre près de vingt ans pour qu’une jonction s’opère et presque autant encore pour qu’elle me parvienne aux oreilles. Astucieusement baptisé Dead Moon Rising - les spécialistes comprendront – cet enregistrement constitue un précieux témoignage, à défaut d’être musicalement historique.