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jackson browne

  • Intact

    J’ai remarqué un truc. Chaque dimanche, les statistiques de consultation de mon blog manifestent une certaine tendance à piquer du nez. Je vois deux explications possibles :

    -    ce reflux est lié au jour lui-même et tend à prouver que les internautes surfent plus fréquemment en semaine qu’au jour du Seigneur… Dois-je en conclure qu’ils fréquentent Internet sur leur lieu de travail plus qu’à la maison ? C’est vous qui voyez…
    -    le dimanche consistant ici en une proposition de (re)découverte musicale, je peux en déduire que j’intéresse alors nettement moins mon lectorat que lorsque je suis pris de l’idée d’écrire des bêtises ou de me lancer dans un sujet plus… sociétal. Faudra-t-il que je j’envisage une version plus pipeul bling bling de mon blog ? J’aimerais pas devoir en passer par là.

    jackson_browne.jpgM’en fous… Foin de l’audimat, je persiste et dans ces moments de doute, rien ne vaut l’appel fait aux vieux compagnons de route. Tenez par exemple, Jackson Browne : voilà bientôt 40 ans que non sans une certaine parcimonie, il égrène des disques magnifiques (une quinzaine selon mes repérages) dont le folk rock est tout imprégné d’une sensibilité à la fois fragile et convaincue (l’homme est clairement engagé en politique depuis belle lurette et dénonça en son temps la stupidité reaganienne) qui rendent le personnage extrêmement attachant. Cerise sur le gâteau, son nouvel album, «Time The Conqueror» est une belle réussite, dans la parfaite continuité de ses meilleures productions. De plus, on est heureux de constater qu’à 60 ans, sa voix si particulière est intacte. Tant mieux, parce qu’elle compte pour beaucoup dans l’attraction que cet artiste exerce sur nous. Pas forcément très connu de ce côté-ci de l’Atlantique, Jackson Browne mérite pourtant une bonne piqûre de rappel. Alors faisons ici un petit saut au tout début des années 70, lorsqu’il cosignait avec Glenn Frey «Take It Easy» popularisé par le groupe de ce dernier, The Eagles. Une composition qu’on retrouve également sur «For Everyman», deuxième album de Jackson Browne.