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eric legnini

  • Eric Legnini - Ballads

    cj-eric-legnini-ballads.jpgNul ne contestera à Éric Legnini une connaissance encyclopédique de l’histoire du jazz, de son répertoire et plus particulièrement de ses standards. Depuis plus d’une vingtaine d’années, son parcours est une confrontation amoureuse avec ces innombrables mélodies entrées de plain-pied dans le patrimoine musical du XXe siècle. Ballads est pour lui l’occasion de ralentir le rythme frénétique de ces dernières années, ponctuées de collaborations avec des artificiers tels que Stefano Di Battista ou Stéphane Belmondo, auxquelles s’ajoutent ses propres productions.

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  • Jubilation

    troc-2011.jpgLe monde est gris. Tout cela ne date pas d’hier, mais l’actualité nous le rappelle minute par minute en nous infligeant le spectacle d’un système qui s’effondre, victime de sa propre logique auto-destructrice. Alors il n’est pas mauvais, parfois, de faire un peu le vide et de se concentrer sur quelques plaisirs simples. De petits bonheurs à partager.

    J’ai entre les mains deux disques réjouissants dont je vais écrire les chroniques pour Citizen Jazz durant le week-end. Cette perspective, à la fois ludique et studieuse, sera un antidote très efficace (mais temporaire, je le sais bien) à la morosité anxiogène du quotidien.

    Et comme dirait l’autre, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ! Je vous en donne la preuve sans attendre…

    Il y a d’abord les suédois de Led, cinq soufflants pétulants et un batteur arrangeur que je découvre (Peter Danemo) qui revisitent avec The Ocean le répertoire de Led Zeppelin : tonique, ludique, une des très belles surprises de cette rentrée.

    Et puis, que dire des papys (ils me pardonneront ce qualificatif amical) de Troc sinon qu’ils nous font un énorme plaisir à redonner vie à ce groupe vitaminé qui allie funk et jazz-rock et dont le premier (et unique album jusque-là*) fêtera ses 40 ans l’année prochaine. André Ceccarelli, Alex Ligertwood, Jannick Top et Claude Engel se sont retrouvés avec un plaisir énorme qui déborde de chaque note jouée et le renfort d’un jeunot appelé Eric Legnini (le pianiste belge remplace Henri Giordano dont la santé ne lui permettait pas de repartir à l’aventure). Voilà une galette qui fait un bien fou tant elle est l’expression radieuse d’un collectif dont les membres n’ont rien à prouver mais qui ont toujours faim de musique, c’est évident.

    Allez-y, prêtez leur une oreille, je suis certain que vous ne le regretterez pas.

    * Disque publié à l’époque sur le label CY Records et malheureusement introuvable aujourd’hui. Je lance ici un appel à une âme charitable parmi vous, qui aurait la gentillesse de me permettre de l’écouter !

  • Quartet

    Agulhon, Imbert, Legnini, Pédron. Bingo ! Il est toujours très agréable de braver simultanément la nuit, l'hiver lorrain et les brumes spinaliennes pour s'apercevoir que quatre musiciens de jazz peuvent faire "théâtre comble" dans une ville de taille moyenne et recevoir un accueil enthousiaste de la part d'un public par ailleurs reconnaissant du travail effectué depuis la veille par ces artistes pour partager leur passion de la musique avec quelques stagiaires. Soit une bonne douzaine d'élèves présents sur scène le temps de jouer deux compositions répétées avec leurs enseignants d'un week-end.

    Réunis pour la première fois - on espère avoir assisté au début d'une nouvelle histoire - Franck Agulhon, Diego Imbert, Eric Legnini et Pierrick Pédron ont ensuite distillé un répertoire tonique puisant aux sources de quelques standards ("I Can't Get Started", "Lover" ou "I Hear A Rhapsody") mais aussi de compositions originales ("Waltz For A King" et "Tune Z" pour Pierrick Pédron, "Guet Apens" pour Diego Imbert ou "Big Boogaloo" pour Eric Legnini).

    Lyrisme, complicité, joie de faire rayonner un art maîtrisé mais toujours en mouvement : merci à eux quatre ! Cette soirée du 16 janvier à Epinal était sans le moindre doute à mettre au compte des moments qui vous regonflent d'une énergie salutaire.

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    De gauche à droite : Eric Legnini (piano), Diego Imbert (contrebasse),
    Pierrick Pédron (saxophone alto), Franck Agulhon (batterie).

    podcast

    En écoute : les trois premières minutes du concert et un extrait de "Waltz For A King" (Pierrick Pédron).

  • Roboratif

    trippin.jpgTroisième disque en trois ans pour le pianiste Eric Legnini. Ce musicien belge exceptionnel, qu'on a connu aux côtés de Claude Nougaro, Stefano Di Battista ou de Stéphane Belmondo, est à l'image exacte des vieux amis d'enfance : toujours présent quand il le faut. Trippin', enregistré en trio avec Mathias Alamane à la contrebasse et Franck Agulhon à la batterie, est le successeur attendu de Miss Soul et Big Boogaloo, dans leur exacte continuité, tel qu'on avait envie de l'écouter. Une petite merveille d'équilibre qui déborde d'énergie, où la mélodie et le groove sont rois. Avec pour innovation le recours sur quelques titres au Fender Rhodes. En attendant la suite (il faudra parler de sa participation à Omry, le très beau disque aux intonations "pop" du saxophoniste Pierrick Pédron), régalons-nous d'un court extrait, "Rock The Days" avant d'en dévorer tout le reste.