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benjamin henocq

  • Prysm - Five

    Prysm-Five.jpgUn disque sorti au printemps dernier qui brandit fièrement les couleurs d’une joie manifeste, celle des retrouvailles volubiles de vieux complices au meilleur de leur forme... Prysm est de retour : alléluia !

    Un bref rappel historique, sans doute pas inutile. Prysm est un trio (Pierre De Bethmann,Christophe Wallemme et Benjamin Henocq) de leaders-compositeurs, équilatéral, donc, et bien équilibré, qui connut le succès au milieu des années 90 au point de signer - privilège ! - chez Blue Note et de vivre quelques expériences internationales en compagnie de solistes de haut niveau (Lee KonitzPhilip Catherine ou Paolo Fresu), voire aux côtés de James Taylor à l’occasion d’une tournée américaine avec un orchestre symphonique. Ce trio aura été, il faut le souligner aussi, un animateur essentiel de la scène musicale pendant sept ans, jusqu’à sa dissolution après quatre albums unanimement salués : Prysm (1997), Second Rhythm (1998), Time (1999) et On Tour(2001).

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  • Classe

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    Le trio Prysm (Pierre de Bethmann : piano, Christophe Wallemme : contrebasse et Benjamin Henocq : batterie), qui a connu ses heures de gloire de 1994 à 2001, a eu l'excellente idée de se reconstituer pour les 25 ans du Sunset à Paris et, mieux encore, pour une série de concerts à l'occasion d'une résidence à Lyon. Jouant dans sa formule classique jeudi, le trio invitait vendredi le guitariste Manu Codjia et, hier soir, un très grand monsieur, le saxophoniste transalpin Rosario Giuliani.

    Soit une soirée de musique qui frôlait la perfection ! Un cadre magnifique (l'Amphi, au sous-sol de l'Opéra) où le public est tranquillement attablé dans un petit amphithéâtre, une acoustique parfaite, des conditions d'écoute d'autant plus agréables qu'ici, les spectateurs manifestent un vrai respect pour les musiciens (pas de bruits de conversations parasites, pas de verres qui s'entrechoquent, pas de déambulations) et une belle réactivité à chacun des moments forts.

    Comment imaginer que ces quatre là n'ont pas derrière eux des années de musique commune tant la mise en place de leur musique est tirée au cordeau ? Le ton est donné d'emblée avec un « D'ici demain » particulièrement percutant et une première intervention de Rosario Giuliani au saxophone alto qui annonce la couleur de la soirée : on va aller très haut ! Qu'elles soient de Prysm ou de Rosario Giuliani, les compositions qui s'enchaînent le temps de deux sets mettent en valeur la redoutable efficacité de la paire Wallemme - Henocq, flamboyante rythmique sur laquelle les deux feux follets que sont Pierre de Bethmann et son invité d'un soir peuvent laisser libre cours à leur imagination et leur lyrisme.

    Voilà quatre musiciens qui méritent notre admiration, sans réserve : ils ont les yeux tournés vers le ciel, leur élévation est la nôtre et l'on sort de ces deux heures de jazz enluminé avec une dose d'énergie maximale.

    Merci à vous, messieurs, et vivement la prochaine occasion d'une reformation de Prysm !