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affiche

  • Fautes

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    Pendant que les dirigeants de ce monde, pris au piège de la marmite infernale qu’ils ont laissé porter au-delà de l'ébulliton, essaient de sauver leurs économies en se servant des nôtres ; pendant que des pédagogues tentent de nous faire comprendre ce qui se passe entre les murs de nos écoles, je me livre à l’exercice qui consiste à décrypter les signes qui s’offrent à nous… sur les murs ! Et j’en appelle pour cela aux spécialistes du bâtiment et de l’orthographe !
    Pourront-ils m’expliquer ce qu’est un «chauffage basse température» ? Faut-il admettre que les acheteurs d’un T3 (ou plus) vont se les geler sévère en hiver ? L’appel est lancé, pourriez-vous avoir l'amabilité d'éclairer ma lanterne (basse consommation, évidemment) ?
    Tiens, et puisqu’on en est à lire cette belle affiche qui trône sur mon chemin depuis des mois, je m’autorise quelques remarques complémentaires : l’accent aigu sur la lettre «e» qui précède les deux «s» du verbe desservir est-il bien raisonnable ? Et pourquoi se payer le luxe d’un «c» excédentaire sur acoustique ?
    Pourtant, un panneau publicitaire, c’est une sacrée chaîne humaine, je suis bien placé pour le savoir : entre celui (ou celle) qui écrit le texte avant de le confier à son chargé de mise en page qui, lui, le passera à l’imprimeur, ce dernier se faisant un malin plaisir de ne pas exécuter son travail sans un bon à tirer né d’une ultime lecture, on reste un peu rêveur. Il y a décidément quelque chose de foutu au royaume des mots…